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PREMIÈRE MONDIALE - Un nouvel outil alliant discrétion et haute technologie WhoMI, une petite révolution dans le monde de la nouvelle communication

GENÈVE – de notre correspondant Zahi HADDAD À l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication, Sabre Tek SA lance WhoMI, un nouvel outil alliant discrétion et haute technologie. Une première mondiale présentée récemment au Baroque, boîte branchée de la Cité de Calvin. Le temps de rencontrer Dany Mahfouz, patron de 31 ans de cette petite entreprise en pleine expansion établie à Genève. «Who am I?», «Who, me?», «Homies», un peu d’anglais pour planter le décor et décliner le concept lancé par Sabre Tek SA. WhoMI, c’est en effet une plate-forme «de communication mobile communautaire avec pour objectif de faciliter les contacts, d’aider à briser la glace», explique Dany Mahfouz, d’origine libanaise installé en Suisse et directeur de cette société de marketing et télécommunication qu’il a créée en mars 2003 et qui emploie aujourd’hui 36 personnes. L’idée est de permettre aux membres de ce réseau de «communiquer entre eux aussi bien par SMS que par messages vocaux. Chacun peut ainsi dévoiler ses attentes et correspondre avec les personnes qu’il a choisies, sans pour autant connaître les numéros de téléphone de ses partenaires de communication». A priori, on pense à un de ces sites de rencontre où convergent nombre d’âmes esseulées et autres fans de «réseautage» en quête d’amour, d’amitiés ou de contacts professionnels. Manque de temps ou de conviction, peur de ne pas plaire ou de ne pas être à la hauteur: on est finalement mieux chez soi à surfer de profils en portraits avant de tenter sa chance et d’entrer dans le monde virtuel de tel untel. Du virtuel au réel Avec WhoMI, «la zone de rencontre est bien réelle et c’est là que réside son aspect novateur», souligne Dany Mahfouz. Qu’il s’agisse d’une discothèque, d’un bar, d’un forum ou d’un congrès, «notre objectif est de mettre à disposition un outil de communication qui permette de faire le premier pas et de mettre un pied dans la communauté. Ensuite, chacun en fait ce qu’il veut». Et pour cela, il suffit de se munir d’un téléphone portable et d’acquérir un numéro de membre qui identifie anonymement chaque adepte du WhoMI. Affiché sur un badge, arboré pendant un événement WhoMI, cet indispensable sésame ouvre ensuite deux portails: l’un SMS, l’autre vocal. La tarification qui en découle suit grosso modo les prix pratiqués sur le marché. Mais la recette n’est pas magique. Elle demande aussi de s’exposer au regard de l’autre, en général dans l’attente de sa réaction, notamment en phase de séduction. Et, bien sûr, elle ne donne aucune garantie. Confidentialité et continuité Au Baroque, ce sont quelque quatre cents curieux qui se sont lancés dans l’aventure WhoMI, cellulaire en main, «SMSsant» à tout berzingue du bar à la discothèque, libres d’entreprendre cours effrénées, rencontres amicales et contacts professionnels. «Après cette soirée, nous comptons aujourd’hui une centaine de membres. Je pense que nous devrions toucher les mille d’ici à un mois, estime Dany Mahfouz, et l’avantage, c’est que nous assurons un maximum de confidentialité et de continuité.» Deux maîtres mots servis par les idées marketing de Dany et la technologie de pointe développée par Mohammad Ali, son jeune frère. Diplômé de l’AUB, ce dernier a fait ses premières armes chez Microsoft avant de rejoindre Sabre Tek en 2005. «Mon frère concrétise tout ce que j’imagine en trouvant des solutions informatiques, commente Dany. Et ce n’est pas moins de dix-sept mois de développement qu’il nous aura fallu pour arriver à WhoMI!» qui a d’ailleurs pu s’appuyer sur les compétences techniques de Sabre Tek: centre d’appels (250000 par mois), plate-forme SMS (plus de 150000 par mois), identités sonores, hébergement de sites Internet, etc. Une famille en devenir Ce travail de fourmi créatrice, c’est aussi une recherche de partenariats avec des sponsors ainsi qu’avec les opérateurs de téléphonie de chaque pays qui entrera dans le réseau. La tribu WhoMI devrait ainsi rapidement prendre pied aux quatre coins de la planète, avec pour premières escales la France, le Benelux et l’Espagne, explique Dany Mahfouz, les yeux pétillant à l’évocation de cette véritable famille en devenir. Et le Liban? Probablement connecté avant la fin de l’année. Assurément, cette petite entreprise-là ne connaît pas la crise et sa locomotive pourrait bien l’emmener en Bourse: «Bientôt, j’espère! annonce Dany, lui-même ancien courtier. Un retour aux sources, en quelque sorte.» D’ici là, les événements WhoMI sont appelés à se multiplier et à drainer une communauté de plus en plus riche et variée.
GENÈVE – de notre correspondant Zahi HADDAD

À l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication, Sabre Tek SA lance WhoMI, un nouvel outil alliant discrétion et haute technologie. Une première mondiale présentée récemment au Baroque, boîte branchée de la Cité de Calvin. Le temps de rencontrer Dany Mahfouz, patron de 31 ans de cette petite entreprise en...