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Actualités - CHRONOLOGIE

ÉCHOS DU MONDE

Draghi : L’économie italienne s’est « ensablée », mais le déclin n’est pas inéluctable Le nouveau gouverneur de la Banque d’Italie Mario Draghi a estimé hier que l’économie italienne s’était « comme ensablée », mais qu’il n’y avait « pas de déclin inéluctable », lors d’une rencontre économique à Cagliari (Sardaigne). Mario Draghi, 58 ans, a pris ses fonctions en janvier et ses déclarations lors du 12e meeting de Cagliari – qui rassemble chaque année opérateurs et analystes financiers – constituent ses premières analyses officielles et développées sur la situation économique du pays. Après « la stagnation de 2005, le début de l’année 2006 montre quelques signes de reprise », a affirmé le gouverneur dans son discours retransmis par les agences de presse italiennes. Mais « il reste des incertitudes sur l’ampleur et la stabilité de la croissance de l’économie, sur laquelle pèsent des questions structurelles non résolues », a-t-il cependant tempéré. L’Italie a accumulé ces dernières années « un déficit de croissance » qui reflète « la difficulté du système de production à être compétitif. L’augmentation de la productivité reste l’unique solution pour créer de la prospérité et fournir une base solide à la croissance des revenus et garantir le développement du pays », a indiqué M. Draghi. GDF sera privatisé, mais l’État gardera un rôle Le projet de fusion entre Gaz de France et Suez revient bien à privatiser l’opérateur public, mais l’État conservera un rôle « important » dans le secteur de l’énergie, notamment en matière de prix, a déclaré hier le président de GDF Jean-François Cirelli. « Il ne faut pas jouer avec les mots : oui on privatise Gaz de France puisque l’État descendra au-dessous de 80 % (du capital), là où il est aujourd’hui », a-t-il dit sur Europe 1. « Mais l’État (...) gardera des pouvoirs importants dans ce secteur parce que c’est un secteur stratégique. Et notamment il aura le droit, puisque ce sera le premier actionnaire de la nouvelle entreprise, de déterminer sa stratégie et de peser sur sa stratégie », a-t-il ajouté. Il a rappelé que le Premier ministre, Dominique de Villepin, avait promis que les tarifs du gaz resteraient sous le contrôle de l’État, qui a imposé ces derniers mois à GDF une modération en matière de hausse des prix. Italie : nouvelle baisse de 8,1 % des livraisons de gaz russe Les livraisons de gaz russe à l’Italie attendues hier devraient être à nouveau inférieures aux commandes avec un manque estimé à 8,1 %, soit 2,1 % de la consommation totale nationale, a indiqué le groupe pétrolier et gazier italien Eni. Selon Eni, le déficit s’élève à 6 millions de mètres cubes non livrés sur les 74 millions de m3 commandés. Vendredi, 10,8 % du gaz commandé, soit 8 millions de m3, n’ont pas été livrés, a rappelé Eni. Fortement dépendant de l’étranger pour son énergie, l’Italie a dû entamer à la mi-février ses réserves stratégiques de gaz établies à 5,1 milliards de m3. Les baisses de la quantité de gaz russe importé sont quasi quotidiennes depuis le 2 janvier. Le groupe pétrolier et gazier russe Gazprom a expliqué à plusieurs reprises avoir dû limiter ses livraisons en raison du froid sévissant en Russie.
Draghi : L’économie italienne s’est « ensablée », mais le déclin n’est pas inéluctable
Le nouveau gouverneur de la Banque d’Italie Mario Draghi a estimé hier que l’économie italienne s’était « comme ensablée », mais qu’il n’y avait « pas de déclin inéluctable », lors d’une rencontre économique à Cagliari (Sardaigne).
Mario Draghi, 58 ans, a pris...