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ZONE EURO - Hausse du principal taux directeur d’un quart de point La BCE reste sur le qui-vive sur les risques d’inflation

La Banque centrale européenne (BCE) va rester sur le qui-vive afin de prévenir une éventuelle surchauffe inflationniste, même après la hausse du taux directeur décidée hier, a déclaré son président. La BCE ne s’est pas engagée « a priori » dans un cycle de hausses de taux, mais continuera « à suivre de près » les développements économiques et monétaires et « agira si nécessaire », a prévenu Jean-Claude Trichet lors d’une conférence de presse à Francfort. La BCE avait annoncé plus tôt une hausse d’un quart de point de son principal taux directeur, à 2,50 %. La politique monétaire reste « accommodante », a aussi indiqué M. Trichet, ce qui signifie qu’à ses yeux, le coût du crédit reste bon marché dans la zone euro. « Nous sommes dans le même état d’esprit qu’en décembre », quand la BCE avait déjà relevé ses taux d’un quart de point. « Nous continuerons à suivre de près (...) les risques éventuels pour la stabilité des prix. Nous déciderons d’agir (sur les taux) en fonction des faits et des données statistiques », a-t-il souligné. « Nous ferons ce qui est nécessaire pour maintenir la stabilité des prix », a-t-il ajouté. M. Trichet a souligné que la forte croissance de la masse monétaire M3 et des crédits au secteur privé constituait « un risque pour la stabilité des prix à moyen et long terme ». Par ailleurs, il estime que l’indice des prix à la consommation harmonisé de la zone euro devrait rester au-dessus de « 2 % à court terme », nourri par le pétrole cher et des hausses de prix d’impôt indirect, ainsi que de tarifs de services administratifs. Pour la BCE, la stabilité des prix est garantie quand l’inflation est légèrement en dessous de 2 %. Parallèlement, la croissance dans la zone euro continue à se renforcer progressivement, a-t-il estimé, soulignant les signes encourageants d’une reprise de la consommation privée. En effet, la Banque centrale a relevé ses prévisions de croissance en zone euro à 2,1 % cette année contre 1,9 % en décembre dernier et pour 2007 à 2 % contre 1,9 %, a annoncé son président. La Banque centrale est beaucoup plus optimiste que le FMI, qui attend une croissance de 1,8 % cette année. Elle est aussi confiante que l’OCDE, qui table également sur une croissance de 2,1 % en 2006. « Au-delà de la volatilité à court terme et sur la base des derniers indicateurs et des dernières études, les éléments montrent que l’activité économique s’améliore », a commenté M. Trichet lors d’une conférence de presse. « L’environnement reste favorable et soutient les exportations de la zone euro », a poursuivi le président de la BCE. L’investissement en zone euro devrait rester robuste et la consommation s’améliorer progressivement, a-t-il ajouté. La BCE a par ailleurs relevé ses prévisions d’inflation. Elle attend une inflation de 2,2 % cette année contre 2,1 % auparavant et de 2,2 % en 2007 contre 2 %. Ces chiffres sont tous des points médians de fourchettes de prévisions.
La Banque centrale européenne (BCE) va rester sur le qui-vive afin de prévenir une éventuelle surchauffe inflationniste, même après la hausse du taux directeur décidée hier, a déclaré son président.
La BCE ne s’est pas engagée « a priori » dans un cycle de hausses de taux, mais continuera « à suivre de près » les développements économiques et monétaires et «...