Actualités - CHRONOLOGIE
La violence en Irak est le fruit d’une rivalité entre l’Iran et les USA, assure Ghassan Salamé
le 25 février 2006 à 00h00
Malgré les dernières escalades très graves survenues après les attentats de mercredi contre un mausolée chiite à Samarra, des experts de l’Irak estiment cependant que la guerre civile peut encore être évitée. C’est d’ailleurs l’avis de Ghassan Salamé, ancien ministre libanais et ancien conseiller de l’ONU en Irak. « Pour le moment, la violence est suscitée par le haut et n’a pas encore imprégné le bas, c’est-à-dire l’ensemble de la société. Elle est le fruit d’une rivalité régionale entre l’Iran et les États-Unis », estime ce spécialiste du Moyen-Orient. « L’Irak est l’otage d’un conflit régional entre les États-Unis et l’Iran, car Téhéran veut empêcher Washington de constituer un gouvernement qui lui soit favorable et il ne peut y avoir de gouvernement qui soit hostile aux États-Unis », a-t-il ajouté. « Si l’impasse demeure et si le gouvernement n’est pas formé rapidement, alors le pays peut plonger dans la guerre civile », a-t-il ajouté.
Malgré les dernières escalades très graves survenues après les attentats de mercredi contre un mausolée chiite à Samarra, des experts de l’Irak estiment cependant que la guerre civile peut encore être évitée. C’est d’ailleurs l’avis de Ghassan Salamé, ancien ministre libanais et ancien conseiller de l’ONU en Irak. « Pour le moment, la violence est suscitée par le haut et...
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