Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

La violence en Irak est le fruit d’une rivalité entre l’Iran et les USA, assure Ghassan Salamé

Malgré les dernières escalades très graves survenues après les attentats de mercredi contre un mausolée chiite à Samarra, des experts de l’Irak estiment cependant que la guerre civile peut encore être évitée. C’est d’ailleurs l’avis de Ghassan Salamé, ancien ministre libanais et ancien conseiller de l’ONU en Irak. « Pour le moment, la violence est suscitée par le haut et n’a pas encore imprégné le bas, c’est-à-dire l’ensemble de la société. Elle est le fruit d’une rivalité régionale entre l’Iran et les États-Unis », estime ce spécialiste du Moyen-Orient. « L’Irak est l’otage d’un conflit régional entre les États-Unis et l’Iran, car Téhéran veut empêcher Washington de constituer un gouvernement qui lui soit favorable et il ne peut y avoir de gouvernement qui soit hostile aux États-Unis », a-t-il ajouté. « Si l’impasse demeure et si le gouvernement n’est pas formé rapidement, alors le pays peut plonger dans la guerre civile », a-t-il ajouté.
Malgré les dernières escalades très graves survenues après les attentats de mercredi contre un mausolée chiite à Samarra, des experts de l’Irak estiment cependant que la guerre civile peut encore être évitée. C’est d’ailleurs l’avis de Ghassan Salamé, ancien ministre libanais et ancien conseiller de l’ONU en Irak. « Pour le moment, la violence est suscitée par le haut et...