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The Constant Gardener, de Fernando Meirelles (2004) Après le très poignant City of God en 2003, le cinéaste Fernando Meirelles met en scène une histoire forte sur un continent trop souvent oublié, l’Afrique. Le film est adapté du roman éponyme signé John Le Carré et publié à la fin de l’année 2000. À la fois thriller et histoire d’amour, The Constant Gardener mélange subtilement les deux genres, conférant ainsi au récit un rythme bien soutenu. Toutes ces qualités, rehaussées par la caméra très stylée du réalisateur (caméra à l’épaule, images colorisées, etc.) et les excellentes interprétations du duo Fiennes/Weisz, font de Constant Gardener un film assez poignant malgré le ton général trop manichéen. L’histoire: Tessa Quayle, jeune avocate militante pour les droits des populations africaines, est morte dans le désert reculé du Kenya. Rapidement, les indices font penser à un crime passionnel perpétré par le docteur africain Arnold Bluhm. Justin Quayle, mari de Tessa, diplomate britannique discret, se jette alors corps et âme dans l’enquête et découvre que sa femme est morte pour des raisons bien plus sombres et explosives. Tout le corps diplomatique anglais commence alors à s’affoler. Avec Ralph Fiennes, Rachel Weisz et Hubert Koundé. Ciné-club de l’ALBA, vendredi 24 février à 19h El Alamein : The Line of Fire, d’Enzo Monteleone Réalisateur et scénariste italien, Enzo Monteleone a écrit quatre scénarios pour Gabriele Salvatores, dont Marrakech Express et Mediterraneo (Oscar du meilleur film étranger en 1992), et tourné trois longs-métrages, des courts et des documentaires. Son dernier film, El Alamein: The Line of Fire, retrace un des tournants de la Seconde Guerre mondiale, la bataille qui s’est déroulée en Afrique du Nord en 1942 avec la première grande défaite de l’armée nazie et le retrait des troupes italiennes face aux forces anglaises. L’histoire: pendant la campagne africaine de la Seconde Guerre mondiale, à El Alamein, les troupes italo-allemandes sont forcées au retrait. Les Italiens, mal équipés mais courageux, accomplissent des actes héroïques contre des Anglais beaucoup plus puissants, malgré la dysenterie et la soif. Auditorium de l’ESA, mardi 28 février à 20h30