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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidence - Le chef de l’État dénonce « les appels à la guerre civile et aux ingérences extérieures » Lahoud : « La sécurité est une ligne rouge… les forces de l’ordre seront à la hauteur de leur tâche »

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a souhaité hier que le « climat d’entente » qui a présidé au choix de M. Pierre Daccache comme candidat de compromis pour le siège vacant de Baabda-Aley préside également au dialogue qui commencera, le 2 mars prochain, au Parlement. Pour M. Lahoud, le succès de ce dialogue exige que tout le monde l’aborde « dans un esprit positif et un désir sincère de parvenir à un accord sur les questions qui se posent, notamment les questions sur lesquelles les points de vue des Libanais sont divergents ». Le chef de l’État a affirmé aussi que « ce qui vient de se passer dans la circonscription de Baabda-Aley doit nous aider à prendre conscience que le salut du Liban réside dans l’entente, la compréhension mutuelle, la solidarité et l’unité ». « Et si les Libanais sont condamnés à s’entendre, a ajouté M. Lahoud, ce serait une grave erreur de les pousser à revenir en arrière, notamment aux années qui ont précédé l’accord de Taëf, une époque à laquelle aucun Libanais ne souhaite revenir. » Réagissant à ce qu’il considère comme « des appels à la guerre civile et aux ingérences étrangères », M. Lahoud a affirmé : « La sécurité est une ligne rouge et il revient à tous de la préserver. Les forces de l’ordre seront à la hauteur de leur mission, ainsi que les leaderships politiques libanais qui ont foi dans l’unité du Liban et son arabité et qui se considèrent engagés à l’égard des principes de l’entente nationale décidés à Taëf et devenus Constitution. » Parmi les visiteurs du chef de l’État, hier, le vicaire patriarcal maronite Roland Aboujaoudé accompagné de quatre évêques nouvellement ordonnés, les anciens ministres Wadih el-Khazen et Wi’am Wahhab et l’ancien député Antoine Haddad. Ce dernier a protesté contre le fait que le député Marwan Hamadé ait décroché, devant les caméras de télévision, le portrait officiel du président Lahoud accroché dans son bureau. « Il s’agit d’un acte d’insubordination dont devrait se saisir le parquet », a affirmé l’ancien député.

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a souhaité hier que le « climat d’entente » qui a présidé au choix de M. Pierre Daccache comme candidat de compromis pour le siège vacant de Baabda-Aley préside également au dialogue qui commencera, le 2 mars prochain, au Parlement.
Pour M. Lahoud, le succès de ce dialogue exige que tout le monde l’aborde « dans un...