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Randa Mirza: «Je savais que j’avais été sélectionnée pour le premier prix…»

Jeune photographe de 27 ans, Randa Mirza fait également des shows vidéo-live pour animer la musique électronique. Elle est tombée sur l’annonce dans un journal et a décidé de tenter sa chance pour les Jeux de la francophonie. Sélectionnée, Randa Mirza devait alors envoyer quatre photos pour le concours au Niger. «J’ai essayé de prendre les taxis à Beyrouth et de donner une image de la ville à travers un travail de détective, raconte-t-elle. Je suivais les taxis, j’essayais de voir comment ils circulent, le chemin qu’ils suivent… J’étais surtout attirée par Dora, Barbir… bref, les endroits où il y a une forte concentration de gens. Pour pouvoir participer, je devais présenter une photo de pellicule et non pas une photo digitale. Cela nécessitait un grand travail et trop de va-et-vient.» «Et puis un jour, alors que je me promenais avec mes amis à Dhour el-Choueir, dans la région libérée de la présence syrienne, j’entre dans un immeuble et je me trouve attirée par l’espace, poursuit-elle. En fait, je suis entrée dans un endroit vide, mais qui regorge de vie, de présence et d’inscriptions à moitié effacées. C’était une découverte totale de l’espace.» Randa Mirza a pris alors quelques photos puis elle est remontée avec l’équipement nécessaire. «L’espace est très important, remarque-t-elle. Il ressemble beaucoup à un abri et il est en même temps riche en allégories. J’ai pris quatre clichés que j’ai envoyés pour le concours. J’aurais aimé les agrandir, mais le format exigé était de 70 x 50 cm.» Au Niger, Randa Mirza et les autres candidats devaient photographier un deuxième thème de leur choix et exposer les clichés pris devant le jury. «Nous avons toutefois rencontré des problèmes techniques, notamment en ce qui concerne les agrandissements des photographies. Le jury a finalement pris en considération les photos que nous avons initialement envoyées.» Les photos présentées par Randa Mirza ont reçu un accueil favorable. «Je savais que j’avais gagné le premier prix, raconte-t-elle. J’avais eu des échos qui se sont confirmés quelques instants avant l’annonce des résultats. Quelqu’un est venu me le dire. Je n’ai rien raconté au reste de l’équipe pour ne pas gâcher leur joie. Quant à moi, j’étais vexée parce que je n’ai pas pu vivre l’intensité du moment. Je regardais les membres de la délégation stressés et suspendus aux lèvres du jury, et moi j’étais calme. Ce qui est drôle, c’est que les organisateurs ont perdu l’hymne national et en ont mis un autre. Alors, Saleh Farroukh s’est avancé sur le podium et s’est mis à chanter l’hymne national.» Ce n’est pas la première fois que Randa participe à un concours et ce n’est pas la première fois non plus qu’elle se rend dans un pays en voie de développement. «Mais c’est la première fois que je visite le sud de l’Afrique, indique-t-elle. Je suis tombée amoureuse du pays. Je suis rentrée au Liban parce que je devais le faire pour des engagements professionnels. Mais je vais monter un projet rien que pour y retourner. L’Afrique est très belle. Elle purifie.» Et de poursuivre: «En partant en Afrique, j’avais décidé de rester trois mois. Mais en fin de compte, je suis restée dix jours. J’étais convaincue qu’avec 5000 participants, je trouverais quelqu’un avec qui voyager. Mais c’était assez choquant parce que les gens n’ont pas osé vraiment sortir en dehors du Village de la francophonie.»
Jeune photographe de 27 ans, Randa Mirza fait également des shows vidéo-live pour animer la musique électronique. Elle est tombée sur l’annonce dans un journal et a décidé de tenter sa chance pour les Jeux de la francophonie. Sélectionnée, Randa Mirza devait alors envoyer quatre photos pour le concours au Niger.
«J’ai essayé de prendre les taxis à Beyrouth et de donner...