Le message politique est déjà familier, encore qu’il est monté d’un cran – haro sur le « tyran de Damas », l’isolé de Baabda et la mascarade des fermes de Chebaa –...
Actualités - OPINION
Apogée
Par FAYAD Elie, le 15 février 2006 à 00h00
Il est environ 13h30. Walid Joumblatt prend la parole. La tribune, la place, la foule, les drapeaux, la terre, le ciel explosent. Incontestablement, c’est le point d’orgue de la manif. Un immense feu d’artifice.
Le message politique est déjà familier, encore qu’il est monté d’un cran – haro sur le « tyran de Damas », l’isolé de Baabda et la mascarade des fermes de Chebaa – mais pas le ton galvanisateur.
Pour ou contre, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, qui s’en moque. Cela n’est plus de la politique, c’est de l’émotion artistique à l’état pur. Le tutti titanesque à l’apogée d’une symphonie, le riff déchirant d’un morceau halluciné. Presque du Richard III.
Shakespeare n’a pas eu meilleur interprète. Danton et Nasser auraient eu besoin de leçons.
Un moment d’anthologie.
Élie FAYAD
Il est environ 13h30. Walid Joumblatt prend la parole. La tribune, la place, la foule, les drapeaux, la terre, le ciel explosent. Incontestablement, c’est le point d’orgue de la manif. Un immense feu d’artifice.
Le message politique est déjà familier, encore qu’il est monté d’un cran – haro sur le « tyran de Damas », l’isolé de Baabda et la mascarade des fermes de Chebaa –...
Le message politique est déjà familier, encore qu’il est monté d’un cran – haro sur le « tyran de Damas », l’isolé de Baabda et la mascarade des fermes de Chebaa –...
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