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Actualités - CHRONOLOGIE

La réunion du Bristol appelle à la tenue d’un dialogue parlementaire sur les points litigieux « Les armes du Hezbollah ne bénéficient plus de l’unanimité des Libanais », estiment les forces du 14 mars

Comme elles ne le font plus si souvent ces derniers temps, les forces du 14 mars se sont réunies samedi à l’hôtel Le Bristol, presque un an après l’attentat du 14 février qui avait donné toute son ampleur au mouvement qui porte le même nom. La réunion s’est déroulée, pour la première fois, en présence du député de Beyrouth, Ghassan Tuéni. À l’issue de la rencontre, le ministre Marwan Hamadé a lu un communiqué qui a rappelé aux Libanais que « la bataille de l’indépendance et de la liberté n’est pas encore achevée ». « Le régime syrien, à travers certains de ses agents, à la tête desquels figure le président de la République, Émile Lahoud, (...) poursuit son agression contre le Liban », a ainsi affirmé M. Hamadé, avant d’énumérer les nombreuses agressions qui montrent, selon les forces du 14 mars, les véritables intentions syriennes. Les participants ont en outre condamné avec les termes les plus vifs « le terrorisme » dont a été victime Achrafieh, et à l’origine duquel se trouvent « des mercenaires à la solde des services de renseignements syriens ». M. Hamadé a ensuite énoncé une série de positions adoptées par les courants de la majorité parlementaire, appelant ainsi à « la poursuite de la bataille pour l’indépendance », à « l’élection d’un nouveau président de la République », et à « la présentation d’une plainte devant le Conseil de sécurité concernant les ingérences syriennes au Liban ». Le document souligne également la nécessité de mener jusqu’au bout l’enquête internationale sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, jusqu’à établir la vérité sur « le rôle syrien dans tout ce qui s’est passé au Liban du début de la guerre jusqu’à ce jour ». Les forces réunies se sont par ailleurs déclarées « prêtes à un dialogue national au Parlement entre les différents blocs parlementaires ». Les points les plus importants de ce dialogue seraient les relations avec Damas, mais aussi et surtout « l’affaire des armes du Hezbollah qui ne bénéficient plus de l’unanimité nationale et qui sont devenues un point de discorde entre les Libanais, ainsi que la question de l’envoi de l’armée au Sud, en application de l’accord de Taëf qui prévoit le respect de l’accord d’armistice. Enfin, la question de toutes les armes conservées hors du cadre du pouvoir des autorités libanaises ». M. Hamadé a conclu en appelant à une participation massive au rassemblement du 14 février qui devra commémorer la disparition, il y a un an, de Rafic Hariri, précisant que le ministre de l’Intérieur par intérim, Ahmad Fatfat, a indiqué lors de la réunion que « toutes les forces (de sécurité) seront vigilantes pour préserver la sécurité lors de la journée du 14 février ».
Comme elles ne le font plus si souvent ces derniers temps, les forces du 14 mars se sont réunies samedi à l’hôtel Le Bristol, presque un an après l’attentat du 14 février qui avait donné toute son ampleur au mouvement qui porte le même nom. La réunion s’est déroulée, pour la première fois, en présence du député de Beyrouth, Ghassan Tuéni.
À l’issue de la rencontre, le...