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Actualités - OPINION

La Bourse de Beyrouth a fini la semaine en légère baisse

Après avoir franchi le cap des 1 900 points (à 1 934,21 points) à la veille du chômage officiel du nouvel an de l’Hégire lundi dernier, la Bourse de Beyrouth a entamé dès mercredi une pause qui s’est prolongée jusqu’à la fin de la semaine. Le passage de ce seuil symbolique, entraîné notamment par l’envolée de Solidere et de certaines valeurs bancaires, a aussitôt déclenché des prises de bénéfices au lendemain de cette journée fériée, faisant reculer finalement l’indice BLOM des valeurs libanaises au-dessous de cette barre. Dans les salles de marché, certains opérateurs voient cet indice reculer pour mieux rebondir. Et ils avancent à l’appui de cette hypothèse la poursuite des injections de liquidités dans les circuits financiers locaux par des investisseurs institutionnels et privés des pays du Golfe et d’autres places étrangères. Et d’ajouter que ces flux de capitaux seront réinvestis en bonne partie en valeurs libanaises, comme en témoigne la récente opération de gré à gré portant sur 4,15 millions d’actions A et B de Solidere d’une valeur de 94 millions $. Cela d’autant que la plupart des actions libanaises traversent une période de rattrapage, alors que leur valorisation était en retard par rapport à ce qui se passe dans d’autres Bourses régionales et internationales. Un rattrapage qui pourrait s’accélérer au fur et à mesure que la conjoncture politique au Liban redonne plus confiance aux investisseurs et aux placeurs de fonds dans les perspectives de croissance et de résultats des sociétés libanaises cotées. Cet environnement a donc été décidément favorable aux actions libanaises, puisque le marché a bien résisté aux tensions politiques croissantes, intérieures et régionales. Bénéficiant de ces facteurs, Solidere, dont les actions ont atteint leur plus haut niveau historique de 26,50 $, ne devait céder finalement que très peu du terrain qu’elle avait gagné. Les actions A et B de cette société sont revenues ainsi d’une semaine à l’autre de 25,50 $ à 25,17 $ (-1,29 %) et à 25,21 $ (-1,14 %) respectivement pour un total d’échanges portant sur 6 790 410 actions des deux catégories d’une valeur de 161 699 709 $, soit 81,26 % de l’ensemble de la cote. Les valeurs bancaires, qui ont représenté 17,28 % du marché avec des échanges portant sur 2 461 761 titres d’une valeur de 34 395 043 $, ont été diversement orientées la semaine dernière. D’un côté, on a relevé la forte hausse de 18,02 % des actions ordinaires de la Bank of Beirut, qui a publié de très bons résultats en 2005, de 10,99 $ à 12,97 $, de 5,85 % des GDR de la BLOM Bank de 97,40 $ à 103,10 $ et de 1,45 % des actions préférentielles de la Banque Byblos de 103,10 $ à 104,60 $. Mais, d’un autre côté, les GDR de la Banque Audi ont perdu 2,06 % à 90,30 $ contre 92,20 $ auparavant et les actions ordinaires et prioritaires de la Banque Byblos 3,62 % et 5,25 % à 3,73 $ contre 3,87 $ et à 3,61 $ contre 3,81 $ respectivement, ainsi que les actions de la banque BEMO qui ont abandonné 2,34 % à 5,84 $ contre 5,98 $. Aux industrielles, le cimentier Holcim a dû réduire ses gains de la semaine de 8,79 % à 3,91 % en clôturant à 3,19 $, après un plus haut à 3,34 $, contre 3,07 $, alors que les actions au porteur des Ciments Blancs ont accéléré leur gain, terminant à 2,11 $ contre 1,90 $ auparavant (+11,05 %). Par ailleurs, la tendance était à la baisse avec le recul de 3 000 parts du Beirut Golden Income de 111 700 LL à 104 300 LL (-6,62 %), de 900 parts du Beirut Lira Fund de 109 200 LL à 103 800 LL (-4,94 %) et de 600 parts du Beirut Global Income de 106,50 $ à 101 $ (-5,16 %). Sur la semaine écoulée, l’indice BLOM des valeurs libanaises a perdu seulement 0,15 % à 1 880,02 points contre 1 882,91 points à la fin de la semaine qui l’a précédée. Pour ce qui est des titres négociés, ils ont totalisé 10 028 231 pièces d’une valeur de 199 000 683 $ contre 9 425 265 pièces d’une valeur de 183 312 038 $ pendant la même période. E. K
Après avoir franchi le cap des 1 900 points (à 1 934,21 points) à la veille du chômage officiel du nouvel an de l’Hégire lundi dernier, la Bourse de Beyrouth a entamé dès mercredi une pause qui s’est prolongée jusqu’à la fin de la semaine. Le passage de ce seuil symbolique, entraîné notamment par l’envolée de Solidere et de certaines valeurs bancaires, a aussitôt...