Basket-ball - Boris Diaw est devenu l’atout maître de Phoenix Les couleurs françaises ont rarement été aussi bien portées en NBA

Il n’y a pas que l’excellente tenue de Tony Parker avec San Antonio. Boris Diaw, désormais baptisé « 3 D » (joueur à trois dimensions), est bel et bien devenu l’atout maître de Phoenix, établissant notamment un nouveau record en carrière avec 31 points marqués face à Minnesota. Le « Frenchie des Suns », qui est le troisième basketteur français a dépasser cette marque (après Abdul-Wahad et Parker à plusieurs reprises), fait également partie des quatre seuls joueurs du championnat recensés à plus de six rebonds et six passes de moyenne. Il va, pour la première fois, découvrir l’univers des play-offs après deux saisons gâchées à Atlanta. Par ailleurs, le jeune (19 ans) pivot Johan Petro, plus jeune titulaire de l’histoire des Sonics, a repris sa place au centre de la raquette de Seattle à la faveur d’un changement de coach. Enfin, Rony Turiaf, seulement six mois après une délicate opération de l’aorte, va réaliser son rêve en portant la tunique mythique des Lakers de Los Angeles. La bouleversante détermination du centre martiniquais a fait craquer Phil Jackson, prêt à lui donner une vraie chance dans la formation portée à bout de bras par Kobe Bryant. Avant d’obtenir un contrat de deux ans et demi, Turiaf, également courtisé par les plus grands clubs européens, s’était même permis de poser un ultimatum aux Lakers. Enfin, à l’étage inférieur et avec toutes les réserves d’usage concernant ce (très) jeune joueur, difficile de passer sous silence la seconde saison NCAA d’un certain Joakim Noah. Le fils de l’ancien joueur de tennis commet des ravages avec les Gators de Floride, toujours invaincus en championnat universitaire. Cet intérieur longiligne et complet tourne à plus de 12 points, six rebonds et deux contres de moyenne en seulement 20 minutes par match. New York hors de prix San Antonio a été désigné la semaine dernière comme la meilleure franchise américaine, tous sports professionnels confondus (hockey, foot US, base-ball et basket). Mais la franchise des Spurs, à la rentabilité avérée, n’est pas pour autant la plus chère de la Ligue NBA. Au sein d’un championnat dont la valeur moyenne des équipes est en hausse de 9 %, selon le magazine Forbes, ce statut appartient à New York. Les Knicks, pourtant décevants sur le terrain, ont été estimés à 543 millions de dollars, soit une hausse annuelle de 10 %, devant les Lakers (509 millions) et Houston. Seulement trois formations ont perdu de la valeur depuis l’an dernier. Il s’agit des New Jersey Nets, de Portland et de Toronto. La valeur moyenne d’une franchise NBA est estimée autour de 325 millions, soit 100 millions de billets verts supplémentaires par rapport au prix des New Orleans Hornets, la moins chère de toutes.