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Actualités - CHRONOLOGIE

Journée noire pour les jeunes Bleus

La deuxième journée de l’Open d’Australie, hier à Melbourne, a été fatale à la nouvelle vague française. Richard Gasquet et Gaël Monfils, qui bénéficiaient pourtant d’un statut privilégié de tête de série, ont disparu d’entrée. Le tournoi continue en revanche pour Sébastien Grosjean et Paul-Henri Mathieu. Richard Gasquet, tête de série numéro 14, a cédé face à l’Allemand Tommy Haas, 41e mondial, en trois sets, 6-2, 7-5, 6-2. « C’est vrai qu’après le tirage au sort, je n’étais pas serein, Haas est l’un des joueurs en forme du moment, mais il n’était pas tête de série », a expliqué Richard Gasquet. « Dans le deuxième set, j’ai un break d’avance, je sentais que je le dominais, mais je manque de matches, de concentration et de rigueur dans les moments importants. » « C’est vrai que je reste sur trois défaites au premier tour en 2006, mais après ma blessure au coude, je m’attendais à éprouver des difficultés à revenir au niveau. Ce n’est pas du tout la fin du monde, je sais que je vais revenir très vite. Peut-être pour la Coupe Davis en Allemagne, mi-février, si je suis sélectionné. » De son côté, Gaël Monfils (n° 22) est passé à côté de son match face au Péruvien Luis Horna, 81e mondial. Trop attentiste, le Français s’est incliné en trois sets, 6-4, 7-5, 6-1. « Je traîne un rhume depuis une semaine et je n’étais pas au mieux physiquement, mais j’ai mal abordé ce match sur le plan mental », a-t-il dit. « Je me mets trop de pression, je n’ai jamais pu me libérer, ce n’est pas la première fois que cela m’arrive en grand chelem. Il va falloir que je bosse sur ce plan. » Gaël Monfils avait pourtant abordé l’année 2006 de manière prometteuse en atteignant la finale du tournoi de Doha, seulement battu par le numéro un mondial Roger Federer. Programmé en nocturne, Sébastien Grosjean (n° 25) a logiquement écarté de sa route l’Australien Mark Philippoussis, 165e mondial et bénéficiaire d’une wild-card. Très affûté, le Marseillais a signé un succès autoritaire (6-4, 6-2, 6-3 en 1h47). « Un adversaire prestigieux, un stade plein : tout était réuni pour faire un bon match même si ce n’était pas évident d’aborder ce tournoi avec zéro victoire en 2006 », a dit Sébastien Grosjean. « J’ai eu de bonnes sensations dans tous les domaines ». Jeudi, le Français se mesurera à l’Argentin Juan Monaco, 85e mondial. Paul-Henri Mathieu, 48e mondial, a remporté le choc fratricide qui l’opposait à Arnaud Clément. Plus constant, l’Alsacien l’a emporté en trois sets, 6-3, 7-6, 6-3. « J’ai su faire abstraction du fait que j’avais un copain en face de moi, a expliqué Paul-Henri Mathieu. J’ai adopté une nouvelle raquette en décembre et j’ai modifié mon geste de service. Ça me permet de gagner de la puissance, mais c’est encore fragile. » Au deuxième tour, Paul-Henri Mathieu sera opposé au qualifié américain Alex Bogomolov Jr, tombeur du Chilien Fernando Gonzalez, tête de série numéro 9. Sans surprise, Michaël Llodra et Thierry Ascione ont été éliminés, respectivement par le Belge Olivier Rochus (n° 24) et le Bélarusse Max Mirnyi (n° 30).
La deuxième journée de l’Open d’Australie, hier à Melbourne, a été fatale à la nouvelle vague française.
Richard Gasquet et Gaël Monfils, qui bénéficiaient pourtant d’un statut privilégié de tête de série, ont disparu d’entrée. Le tournoi continue en revanche pour Sébastien Grosjean et Paul-Henri Mathieu. Richard Gasquet, tête de série numéro 14, a cédé...