Sesil Karatantcheva va faire appel

La Bulgare Sesil Karatantcheva, suspendue mercredi deux ans pour dopage après un contrôle positif à la nandrolone lors du dernier Roland-Garros, va faire appel de cette sanction, a-t-elle annoncé hier à Sofia. « Je ne suis pas coupable et je vais faire appel » de la décision de la Fédération internationale de tennis (ITF), a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à Sofia. « Je veux qu’il soit clair que je n’abandonnerai pas. Je vais continuer à m’entraîner d’arrache-pied et je serai de retour avec encore plus d’éclat », a-t-elle ajouté. « Et quand je dis que je serais de retour, cela veut aussi dire de retour à Roland-Garros », a précisé la joueuse âgée de 16 ans et 41e mondiale. Karatantcheva a été contrôlée positive à la nandrolone le 31 mai après sa défaite en quarts de finale à Roland-Garros, puis à nouveau hors compétition le 4 juillet à Tokyo. Elle avait expliqué ses tests positifs par une grossesse dont elle n’avait pas connaissance et qu’elle n’avait apprise qu’à l’occasion d’un avortement spontané. Hier, elle a précisé que la forte concentration de nandrolone dans son organisme avait été causée par « des raisons de santé personnelles » qu’elle ne souhaitait « pas commenter ». Une de ses avocates, Darina Zinovieva, a précisé qu’elle visait « une levée de la peine » mais que « le tribunal arbitral du sport de Genève pouvait aussi décider de la réduire ». « C’est dégueulasse... je suis fâchée. Je ne m’attendais pas à une sanction aussi grave parce que je continue à penser que je n’ai rien fait de mal. Pour moi la décision de ces gens est incorrecte et incompétente », avait déclaré Sesil Karatantcheva dans une interview parue hier dans le quotidien bulgare 24 Tchassa. La suspension de Karatantcheva court à partir du 1er janvier 2006. La Bulgare doit se voir également retirer tous les points au classement WTA et les gains évalués à 239 267 dollars amassés à Roland-Garros et dans les tournois qu’elle a disputés depuis.