Rechercher
Rechercher

Actualités

LIRE EN FRANÇAIS ET EN MUSIQUE - Nathalie Koudim signera ce soir, à 19h, et samedi 19, à 20h, au stand de la librairie el-Bourj «Le Carrousel de la vengeance»: un premier roman palpitant

Écrire un premier roman en moins de six mois et réussir à le faire publier du premier coup relèvent, pour la plupart du temps, du rêve quasi inaccessible. Si, en plus, ce roman est réédité deux mois après sa parution, il y a là gageure. Eh bien, ce dont beaucoup ont rêvé, Nathalie Koudim l’a fait! Cette jeune femme libanaise de 33 ans, cadre dans une banque internationale à Paris, vient de publier son premier livre, Le Carrousel de la vengeance (paru en septembre 2005 aux éditions Alteredit). Un thriller palpitant, qu’elle signera ce soir (19h) et samedi (20h) au stand de la librairie el-Bourj du Salon. Quand on la rencontre, toute douce, blonde et lisse, on ne peut s’empêcher de se demander – et de lui demander – d’où elle puise la violence qui habite ses personnages et son livre. «C’est vrai qu’il y a un grand décalage entre ce que je suis et ce que j’écris, reconnaît Nathalie Koudim. «Je suis quelqu’un de très tranquille, très disciplinée, mère affectueuse de deux petites filles… Mais lorsque j’écris, il y a comme une césure qui se fait, je rentre alors dans un autre monde, une autre dimension, un peu comme si j’avais les pieds sur terre et la tête dans les nuages.» La tête en enfer plutôt! Elle opine du chef en souriant, mais soutient que les scènes sanglantes – qu’elle décrit, soit dit en passant, avec un réalisme d’une précision tranchante! – ne sont pas gratuites. «Elles sont justifiées par le sujet traité.» Un sujet que l’on ne vous révélera pas pour préserver le suspense, du reste prenant. Sachez cependant qu’outre l’intrigue très bien ciselée, qui met en scène une série de crimes, Le Carrousel de la vengeance est très bien écrit. Oser écrire Il n’y a rien d’autobiographique, comme c’est souvent le cas dans un premier roman. Mais une influence marquée des thrillers anglo-saxons dont la jeune femme est férue. En fait, c’est avec son mari qu’elle en a choisi le thème. «J’étais dans une piscine, en vacances, lorsque j’ai fait part à mon mari de mon envie d’écrire. Je lui ai proposé plusieurs thèmes et lui ai demandé lequel lui semblait le plus intéressant…» En fait, Nathalie Koudim a toujours rêvé d’écrire. «J’ai une véritable passion pour l’écriture. Une passion que j’ai longtemps refrénée, parce que je pensais qu’étant Libanaise, je ne parviendrais jamais à me faire éditer.» Et puis un beau jour, le déclic se produit à la lecture d’un roman de Fred Vargas, anthropologue qui s’était mué en auteur à succès. «Je me suis alors dit que même si je n’avais pas fait des études littéraires, il fallait que j’ose me lancer moi aussi. J’ai ainsi décidé de profiter de mon congé maternité pour rédiger mon premier roman …» Entre biberons et couches, la jeune maman profite «de chaque minute de libre» pour peaufiner son polar. L’énigme définie, elle commence par consacrer un mois entier aux recherches préparatoires. «Je me suis documentée sur le travail d’investigation, sur le profilage criminel, sur le FBI, sur les tueurs en série… Je me suis renseignée sur les moindres détails. J’ai été, par exemple, voir un kinésithérapeute pour lui demander s’il était possible de manipuler un corps de manière à provoquer le décès…» Quatre mois plus tard, le livre rédigé, elle le fait lire à ses proches, «pour m’assurer que l’intrigue tient», puis l’envoie à son éditeur. Une réponse positive lui parviendra deux semaines plus tard. La suite, vous la connaissez. Sauf que la suite, c’est également un nouveau thriller en route. Car la jeune auteure, à nouveau en congé maternité – écrire des livres et faire des enfants semblent inextricablement liés chez elle! – s’attelle à un prochain épisode des aventures de son enquêteur, Pierre Taylor-Bouvier, et de sa partenaire, dans son deuxième roman. «Et cela à la demande de nombreux lecteurs qui voulaient que je fasse revenir mon couple fétiche», indique-elle. Une Mary Higgins-Clark en puissance vous dis-je! Zéna ZALZAL
Écrire un premier roman en moins de six mois et réussir à le faire publier du premier coup relèvent, pour la plupart du temps, du rêve quasi inaccessible. Si, en plus, ce roman est réédité deux mois après sa parution, il y a là gageure.
Eh bien, ce dont beaucoup ont rêvé, Nathalie Koudim l’a fait! Cette jeune femme libanaise de 33 ans, cadre dans une banque...