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« Apparemment, Damas a un lien avec l’assassinat de Hariri qu’elle cherche à masquer », estime Sylvan Shalom Israël pour un changement de régime en Syrie

Après avoir accusé, jeudi, Damas d’être impliquée dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, le chef de la diplomatie israélienne, Sylvan Shalom, a plaidé hier en faveur d’un changement du régime en Syrie. Cité par l’AFP dans une dépêche datée de Jérusalem, il a ainsi déclaré à la radio publique israélienne qu’un changement de régime en Syrie, qu’il a de nouveau accusée d’être impliquée dans le terrorisme, était, selon lui, « de l’intérêt du monde entier ». « Notre intérêt est de dire au monde que la Syrie est impliquée jusqu’au cou dans le terrorisme, un terrorisme dirigé non seulement contre Israël mais aussi contre les forces de la coalition en Irak, et c’est pourquoi il est de l’intérêt du monde entier qu’il y ait (en Syrie) un autre État, libre et plus démocratique », a déclaré M. Shalom. Le ministre avait été invité par la radio à commenter la « une » de vendredi du quotidien à grand tirage Yediot Aharonot, selon lequel « les États-Unis estiment proche la fin du régime (du président syrien, Bachar) Assad ». « L’intérêt d’Israël est qu’il y ait à sa frontière un État qui ne soutienne pas le terrorisme. L’avenir dira si ce régime est proche de sa fin ou non. Mais il ne fait aucun doute qu’Assad a réussi quelque chose de stupéfiant : unir contre la Syrie l’ensemble de la communauté internationale », a répondu M. Shalom. Tel-Aviv, a-t-il souligné, doit se garder d’être impliquée dans ce qui pourrait se passer en Syrie. « Israël n’a aucune intention de se mêler de ce qui se passe là-bas alors que la communauté internationale toute entière agit sur ce plan », a ajouté le ministre. La veille, M. Shalom avait accusé le régime syrien d’implication dans l’assassinat de Hariri, après la mort mercredi du ministre syrien de l’Intérieur, Ghazi Kanaan. Il y a fort à craindre que Ghazi Kanaan « ait servi de victime expiatoire » pour couvrir l’implication des autorités syriennes dans ce crime, a déclaré M. Shalom, cité par la radio publique israélienne. « Les Syriens sentent que la corde se resserre autour de leur cou » avant la publication du rapport de la commission de l’ONU sur l’assassinat de Rafic Hariri, a-t-il ajouté. « Apparemment, la Syrie a un lien avec cet assassinat qu’elle cherche à masquer », a-t-il estimé.
Après avoir accusé, jeudi, Damas d’être impliquée dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, le chef de la diplomatie israélienne, Sylvan Shalom, a plaidé hier en faveur d’un changement du régime en Syrie. Cité par l’AFP dans une dépêche datée de Jérusalem, il a ainsi déclaré à la radio publique israélienne qu’un changement de régime en...