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Damas attaque le journal « al-Mustaqbal » Deux parties bénéficiaires de l’attentat du 14 février, Israël et les héritiers de Hariri, affirme « as-Saoura »

La presse syrienne poursuit sa campagne contre les dirigeants et notamment les médias libanais. Hier, c’était au tour du quotidien al-Mostaqbal d’être la cible d’attaques, parce qu’à l’instar de plusieurs autres journaux libanais, il a mis en doute la thèse du suicide du ministre de l’Intérieur, Ghazi Kanaan. « Al-Mustaqbal, journal des héritiers politiques de Rafic Hariri, a mis en doute la thèse syrienne sur le suicide du ministre syrien de l’Intérieur, en utilisant un style grossier et en se basant sur des analyses malveillantes », écrit le directeur du journal as-Saoura, Fayez Sayegh. Dans son éditorial, M. Sayegh accuse « cette machine de presse d’avoir contribué d’une manière efficace à semer la division et la haine entre les deux peuples frères syrien et libanais, et à diffamer la Syrie à propos du rôle national qu’elle a joué au Liban en inventant des informations pour déshonorer les responsables syriens, notamment ceux qui étaient présents dans ce pays ». As-Saoura écrit aussi que le général Kanaan « se plaignait de l’injustice et de la calomnie de certains médias libanais ». À propos de l’assassinat de Rafic Hariri, as-Saoura poursuit en affirmant que, dans cette affaire, « il y a deux parties bénéficiaires que l’enquête libanaise et l’enquête internationale ont ignorées : Israël (...) et les héritiers de Rafic Hariri, qu’ils soient ses fils ou les bénéficiaires de son absence ».

La presse syrienne poursuit sa campagne contre les dirigeants et notamment les médias libanais. Hier, c’était au tour du quotidien al-Mostaqbal d’être la cible d’attaques, parce qu’à l’instar de plusieurs autres journaux libanais, il a mis en doute la thèse du suicide du ministre de l’Intérieur, Ghazi Kanaan.
« Al-Mustaqbal, journal des héritiers politiques de...