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Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses Léger repli de l’euro

L’euro a très légèrement reculé face au dollar hier sur les marchés des changes internationaux, après la diffusion d’un indicateur faisant état d’une inflation plus forte qu’attendu aux États-Unis. À cet égard, les investisseurs ont été très sensibilisés par l’annonce du département américain du Travail que l’indice des prix de base à la consommation a progressé en août aux États-Unis, de 0,2 % contre 0,1 % en juillet et contre des attentes également de 0,1 %, soit à +2 % sur un an. Ils ont fait état que la hausse de l’inflation de base, à 2 % en glissement annuel, est synonyme d’inconfort pour les membres du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a averti récemment qu’elle surveillait en priorité l’inflation. C’est ainsi que sur un marché guidé par l’orientation des taux d’intérêt américains et pariant sur leur hausse, toute indication d’inflation qui confirme cette hypothèse est considérée comme un facteur de soutien au billet vert. De ce fait, les opérateurs ont ignoré hier la forte baisse de l’indice de confiance des consommateurs dans l’économie aux États-Unis, calculé par l’Université du Michigan, à 76,9 points en septembre contre 89,1 points en août, car cette estimation finale n’a fait que confirmer la précédente publiée le 16 septembre après le passage dévastateur du cyclone Katrina fin août. Il en est de même de l’annonce d’une baisse de 0,5 % des dépenses de consommation des Américains en août contre une hausse de 1,2 % en juillet, soit à un rythme supérieur du recul de leurs revenus personnels de 0,1 % contre une hausse de 0,3 % pendant la même période, qui n’a pas constitué une surprise. Au contraire, les opérateurs ont été plus rassurés par la nette amélioration de l’activité industrielle dans la région de Chicago dont l’indice a rebondi de 49,2 points en août à 60,50 points en septembre, selon le groupement des directeurs d’achats de la région. Dans ce contexte, il n’est guère surprenant qu’ils continuent à privilégier le dollar contre toutes les autres grandes monnaies. L’euro en a donc souffert malgré la hausse de l’indice de confiance économique dans sa région de 97,5 points en août à 98,6 points en septembre, selon une enquête de conjoncture de la Commission européenne. En effet, il s’est finalement négocié à New York sur un ton vulnérable à 1,2015 $ contre 1,2030 $ la veille, en léger repli de 0,12 %. Les Bourses soutenues par la baisse du pétrole La Bourse américaine n’a pas montré d’orientation précise hier, en raison de la publication d’indices économiques contradictoires aux États-Unis. Pourtant, le repli du pétrole devait aider le marché à réduire ses pertes. L’annonce par Micron Technologies de résultats trimestriels meilleurs que prévu devait soutenir la Bourse électronique Nasdaq. Il en est de même du feu vert donné par la FTC (autorité américaine de la concurrence) à la fusion entre Procter & Gamble et Gillette par rapport à Wall Street. Les Bourses européennes ont fini hier à de nouveaux sommets grâce à la baisse des prix du brut. Les perspectives de croissance des résultats des semi-conducteurs en 2006 ont aussi entraîné une certaine ruée des investisseurs sur les valeurs technologiques et soutenu l’ensemble de la cote. À la Bourse de Beyrouth, les actions A et B de Solidere ont terminé la semaine en nouvelle hausse à 13,45 $ et à 13,30 $ respectivement contre 13,27 $ et 13,26 $ la veille. Élie KAHWAGI

L’euro a très légèrement reculé face au dollar hier sur les marchés des changes internationaux, après la diffusion d’un indicateur faisant état d’une inflation plus forte qu’attendu aux États-Unis. À cet égard, les investisseurs ont été très sensibilisés par l’annonce du département américain du Travail que l’indice des prix de base à la consommation a progressé en...