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Actualités - CHRONOLOGIE

CONCERT Ce soir, place de l’Unesco – Byblos Musique traditionnelle nipponne avec le groupe Trad:ism

Ils sont jeunes, talentueux, aiment la musique, mais ne ressemblent en rien aux « band group » occidendaux. Ils viennent en droite ligne du pays du Soleil-Levant et offrent au public libanais un large éventail de musique nipponne traditionnelle comme elle se pratique sur tatami en terre d’Akinari et de Mishima. Trois garçons et une fille dans le vent, avec leur kimono, « keppa », tong et large ceinture en soie. Et des cheveux noirs drus et lisses, en crête peroxydée pour celui qui gratte les cordes d’un luth asiatique, impassible comme un sphinx, couleur roux d’automne avec barbichette pour le chanteur à la voix étonnamment puissante. Présentation de ces jeunes musiciens qui vont révéler, ce soir, dans le cadre enchanteur de Byblos (place de l’Unesco), toutes les subtilités et tous les sortilèges de la musique traditionnelle japonaise, métissée d’un soupçon de modernisme épousant un peu l’air du temps. À souligner aussi qu’avec cet événement musical se concrétise la donation des instruments audiovisuels offerts par le gouvernement japonais au palais de l’Unesco où a eu lieu, d’ailleurs, la première performance publique libanaise du groupe Trad:ism Ce groupe englobe les musiciens Koushi Tsukuda (flûte), Chiqudo Takahashi (luth à l’ancienne asiatique), Mika Uchisato (tambour et chant) et Toru Yanaha (luth à l’ancienne asiatique et chant). Force de deux gosiers aux modulations variées mêlant chants folkloriques et accents modernes à la fois monodiques et rythmés. Cette musique évoque des paysages insulaires lointains, des champs de cerisiers fleuris, des sourires de femmes heureuses et des intermittences de cœur où samouraïs et dames de cour pratiquent le labyrinthe des jeux du hasard et de l’amour. Monde sonore original à la prosodie étrangère aux écoutes levantines, mais transmettant un message de beauté et d’harmonie nouvelles. E.D.
Ils sont jeunes, talentueux, aiment la musique, mais ne ressemblent en rien aux « band group » occidendaux. Ils viennent en droite ligne du pays du Soleil-Levant et offrent au public libanais un large éventail de musique nipponne traditionnelle comme elle se pratique sur tatami en terre d’Akinari et de Mishima. Trois garçons et une fille dans le vent, avec leur kimono, « keppa...