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Les rumeurs accusant le Hezbollah de l’attentat ne méritent pas d’être commentées, affirme Nasrallah

Dans une interview au quotidien koweïtien al-Raï al-Aam, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a indiqué que le rapport de la commission internationale sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, « aura d’importantes répercussions », soulignant que « les craintes sont dues à des supputations relatives à la teneur du rapport ». « Si le rapport porte des accusations fondées sur des considérations politiques, il n’y a pas lieu d’avoir peur, car il n’aura aucune valeur. Mais si les accusations sont construites sur des bases juridiques, il est naturel que le rapport ait d’importantes répercussions sur la situation au Liban et dans la région », a indiqué sayyed Nasrallah. En réponse à une question sur la position qui serait adoptée par le Hezbollah si le rapport porte des accusations contre des responsables libanais et syriens, le secrétaire général du parti a indiqué qu’il ne répondra pas « à des questions fondées sur des suppositions. Nous préférons attendre les résultats de l’enquête, nous étudierons ensuite la position à adopter ». Interrogé sur la position du Hezbollah si le parti lui-même est directement accusé de l’assassinat, sayyed Nasrallah a affirmé : « Nous lirons le rapport, nous évaluerons les éléments qu’il a pris en considération et nous prendrons ensuite position. S’il existe des personnes ou des parties qui tentent actuellement de répandre ce genre de rumeurs, nous répondons que de tels propos sont stupides et ne méritent même pas d’être commentés. » Prié de donner son avis sur l’identité possible des assassins de l’ancien Premier ministre, le secrétaire général du Hezbollah a noté qu’il faut voir à qui profite le crime. Et selon lui, « il s’est avéré avec le temps que la Syrie est le premier perdant ». « Ceux qui ont profité du crime sont les ennemis du Liban, ceux qui veulent appliquer la 1559 à tout prix. Et dès les premiers jours qui ont suivi l’attentat, une campagne a été menée contre la Syrie, la Résistance et les camps palestiniens », a-t-il dit. En réponse à une question, sayyed Nasrallah a souligné qu’à la suite de l’attentat, « certains ont voulu faire assumer la responsabilité de l’assassinat à la communauté chiite ». « Dans une telle atmosphère politique, passionnelle et populaire, si on n’avait pas circonscrit ces accusations, elles auraient eu un effet boule de neige, et Dieu seul sait où ceci nous aurait menés ». Et de s’insurger : « Est-il possible qu’un chiite soit responsable de l’assassinat de Rafic Hariri ? »
Dans une interview au quotidien koweïtien al-Raï al-Aam, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a indiqué que le rapport de la commission internationale sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, « aura d’importantes répercussions », soulignant que « les craintes sont dues à des supputations relatives à la teneur du rapport ».
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