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Affaire Hariri L’ONU autorisée à interroger des officiers syriens

Le chef de la commission d’enquête de l’ONU sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, Detlev Mehlis, a obtenu l’autorisation de la Syrie d’interroger trois de ses officiers supérieurs qui étaient en poste au Liban lors de l’attentat du 14 février 2005, a affirmé hier le quotidien al-Hayat. Detlev Mehlis a présenté une demande en ce sens au président syrien Bachar el-Assad, par l’intermédiaire du secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, qui l’a remise au délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU, a ajouté le journal citant des « sources internationales ». L’identité des officiers syriens qui doivent être interrogés en qualité de « témoins » n’a pas été précisée par le journal. Toujours selon al-Hayat, des « dirigeants libanais proches de ce dossier » estiment que M. Mehlis devrait soumettre au Conseil de sécurité de l’ONU un rapport sur la progression de ses travaux avant le 15 septembre, date de l’expiration du délai de trois mois fixé pour sa tâche. Il devrait toutefois demander sa prolongation de plusieurs semaines afin de pouvoir terminer l’enquête, selon les mêmes sources. M. Mehlis a visité la scène du crime à plusieurs reprises et entendu plus de 110 témoins, dont de nombreux députés et dirigeants politiques et sécuritaires libanais, a précisé al-Hayat. Parmi les personnes interrogées figure le chef de la garde présidentielle, le général Moustapha Hamdane, jugé suspect pour avoir notamment donné l’ordre de modifier la scène du crime aussitôt après l’attentat.
Le chef de la commission d’enquête de l’ONU sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, Detlev Mehlis, a obtenu l’autorisation de la Syrie d’interroger trois de ses officiers supérieurs qui étaient en poste au Liban lors de l’attentat du 14 février 2005, a affirmé hier le quotidien al-Hayat.
Detlev Mehlis a présenté une demande en ce sens au...