Le rejet par la Chambre des représentants nippone du projet de réforme de la Poste, présenté par le Premier ministre Koizumi, a plongé hier le Japon dans une grave crise politique. Le plan de privatisation de la plus grande banque du monde était en effet la priorité principale de Koizumi, qui a immédiatement prononcé la dissolution de la Chambre et a appelé à des élections anticipées. Ces élections, qui auront lieu le 11 septembre, soit deux ans avant l’échéance normale, devront permettre au Premier ministre d’« entendre clairement la voix du peuple », qui décidera de son maintien ou non à la tête du gouvernement. Le rejet de la réforme a également étalé au grand jour la crise au sein du parti majoritaire, nombreux étant ceux qui se sont rebellés contre la privatisation progressive prônée. Les élections législatives prochaines seront donc un test décisif pour cette formation qui règne sans partage sur la scène politique nippone depuis un demi-siècle.
Le rejet par la Chambre des représentants nippone du projet de réforme de la Poste, présenté par le Premier ministre Koizumi, a plongé hier le Japon dans une grave crise politique. Le plan de privatisation de la plus grande banque du monde était en effet la priorité principale de Koizumi, qui a immédiatement prononcé la dissolution de la Chambre et a appelé à des...
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