Otri : « Des relations privilégiées, sur base du traité de fraternité »

Interrogé sur l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays, le Premier ministre syrien Mohammed Nagi Otri a esquivé la question, précisant que la déclaration ministérielle n’avait pas fait mention d’une telle revendication et qu’« elle ne réclame pas des relations régulières entre les deux pays, mais privilégiées, à travers le traité de fraternité et de coopération ». Et sur les mesures prises à l’encontre d’employés libanais en Syrie, le responsable syrien a évoqué « une étude sur le marché syrien qui ne concerne pas les Libanais uniquement », estimant que « des mesures avaient été prises par le ministère du Travail contre ces derniers, qui n’ont pas de permis de travail ou de séjour ». « Des délais de grâce leur ont été donnés pour qu’ils régularisent leur situation », a-t-il ajouté. Réponse de M. Siniora : « Nous devons faciliter et ne pas compliquer (…) Il faut consolider les relations et l’échange commercial mais aussi l’échange entre les personnes, dans l’intérêt de l’économie des deux pays, dans le sens de la complémentarité et dans le respect de la concurrence, parce que cela crée un dynamisme au sein de la sphère économique des deux pays. »