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Actualités - CHRONOLOGIE

Yémen L’OCI demande un siège permanent pour les pays musulmans au Conseil de sécurité

Le secrétaire général de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, a plaidé hier pour que les pays islamiques disposent d’un siège permanent au sein d’un Conseil de sécurité de l’Onu réformé. « Le monde islamique, qui représente un cinquième de l’humanité, ne peut continuer à être exclu des activités du Conseil de sécurité, qui joue un rôle fondamental dans le maintien de la sécurité et de la paix dans le monde », a-t-il déclaré à Sanaa à l’ouverture d’une réunion de trois jours des ministres des Affaires étrangères des membres de l’OCI. Il a poursuivi en demandant un rôle plus important pour les pays musulmans sur la scène internationale, notamment « une représentation permanente pour le monde islamique au Conseil de sécurité de l’Onu ». Cette demande intervient alors que le débat fait rage actuellement sur une refonte du Conseil de sécurité et une augmentation de ses membres. La principale proposition émane du G4 (Allemagne, Brésil, Inde, Japon), qui demande la création de six nouveaux sièges permanents sans droit de veto, dont quatre reviendraient à ces pays et deux à des pays africains, pour un Conseil élargi à un total de 25 membres. M. Ihsanoglu a également proposé de changer le nom de l’OCI afin d’en trouver un qui reflète « sa réalité ». M. Ihsanoglu a encore dit vouloir « réexaminer la charte de l’OCI et la réécrire d’une manière qui serve les intérêts de la nation » islamique, sans plus de précision. Il a déclaré vouloir réformer l’OCI afin de « garantir que ses décisions politiques ne restent pas à l’état de souhaits qui ne deviennent jamais réalité ». « Le monde islamique a besoin d’une renaissance », a-t-il dit. Pour sa part, le Premier ministre yéménite, Abdel Kader Bajammal, a lui aussi lancé un appel à réformer l’Onu, en particulier le Conseil de sécurité. Basée à Djeddah (Arabie saoudite), l’OCI comprend 57 membres (56 États plus l’Autorité palestinienne). Parmi les thèmes qui doivent être débattus lors de cette conférence, figure aussi « la solidarité islamique »,notamment face aux catastrophes naturelles, après que le tsunami de décembre 2004 eut exposé au grand jour l’absence de mécanisme au sein de l’OCI pour faire face à des désastres de ce genre.
Le secrétaire général de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, a plaidé hier pour que les pays islamiques disposent d’un siège permanent au sein d’un Conseil de sécurité de l’Onu réformé. « Le monde islamique, qui représente un cinquième de l’humanité, ne peut continuer à être exclu des activités du Conseil de sécurité, qui...