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Bkerké s’en prend de nouveau à la loi électorale « injuste » L’Assemblée des évêques maronites déplore la dispersion des rangs chrétiens

L’Assemblée des évêques maronites a déploré la dispersion des rangs chrétiens tout en renouvelant ses critiques à l’égard de la loi électorale « qui ne rend pas justice à la population, toutes appartenances communautaires confondues ». Réunie hier sous la présidence du patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, l’Assemblée des évêques a commenté la première étape des législatives qui s’était déroulée dimanche dernier à Beyrouth. « Le fait que la moitié des candidats de cette circonscription aient été élus d’office, le faible taux de candidatures parmi ceux qui avaient pourtant l’habitude de se présenter aux élections, l’abstention des électeurs, notamment chrétiens, à accomplir leur devoir national montre une insatisfaction qui serait due à la loi électorale qui ne rend pas justice à la population, toutes appartenances communautaires confondues », précise le communiqué des évêques. « La dispersion des rangs dénote une ignorance des principes nationaux, un manque de discernement au niveau des choix, un inversement des rôles, ce qui cause cette immense confusion au niveau des rangs, notamment chrétiens. Nous aurions souhaité que les positions soient plus soudées et moins dispersées afin de venir à bout du manque de confiance en soi et en la patrie dont souffre la population », ajoute le communiqué. Pour les évêques, « la concurrence dans le domaine des élections législatives est légitime conformément à l’esprit démocratique, sur base de programmes nationaux qui la déterminent et quand elle se déroule dans un climat de respect mutuel ». « Sauf que lorsque la concurrence se transforme en lutte d’intérêts et en hostilités personnelles, elle devient excessivement nocive », ajoute le communiqué. Sur le plan ecclésiastique, l’Assemblée des évêques maronites a jugé que la béatification du pape Jean-Paul II, « en réponse à l’appel de nombreux fidèles qui souhaitaient qu’il soit proclamé saint, le jour même de sa mort, avant la durée (légale) de cinq ans, réjouira ceux qui l’ont côtoyé, qui l’ont connu de près et qui ont apprécié ses réalisations extraordinaires, les difficultés, les obstacles et les douleurs terribles qu’il a connus jusqu’au dernier jour ».

L’Assemblée des évêques maronites a déploré la dispersion des rangs chrétiens tout en renouvelant ses critiques à l’égard de la loi électorale « qui ne rend pas justice à la population, toutes appartenances communautaires confondues ».
Réunie hier sous la présidence du patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, l’Assemblée des évêques a commenté la...