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Kornet Chehwane a établi son plan de marche pour les législatives, affirme le député Harb refuse de désespérer et réclame toujours un réexamen de la loi de 2000

Il reste très peu d’espoir d’exhumer la 1960 de sous les décombres. Mais il faut continuer à tout tenter jusqu’à la dernière minute. C’est cette détermination qu’affiche Boutros Harb, auteur comme on sait de la proposition de loi d’adoption en article unique du projet précédemment transmis à la Chambre par Frangié. Le député, qui s’exprimait hier sur les ondes de La Voix du Liban, a rappelé qu’une pétition parlementaire réclamant une séance législative avait été soumise au président Nabih Berry. Et qu’une délégation devait rencontrer le président de la Chambre, pour l’inciter à organiser le débat requis. Boutros Harb a laissé entendre qu’il serait difficile de convaincre Berry. Car ce dernier développe, en substance, le point de vue suivant : en renvoyant au chef de l’État sa lettre-plaidoyer en faveur de la formule caza, le Parlement s’est prononcé implicitement pour la loi électorale en vigueur, c’est-à-dire pour la loi de l’an 2000. Pour Harb, qui est également juriste, c’est là une interprétation d’éléments qui ne se prêtent pas à ce genre d’exercice. Dans ce sens que la Chambre, souveraine, peut toujours se pencher sur la loi électorale, indépendamment de tout avis extérieur qui lui est donné. Boutros Harb estime qu’en tout cas, que l’on tranche ou non le litige sur la loi électorale, que l’on parvienne à un accord ou que l’on garde la 2000, il faudra passer dans les jours suivants à l’étude de la sélection des candidats et des alliances. En fonction, bien entendu, de ce qui aura été arrêté au niveau des découpages de circonscriptions. Il précise que la Rencontre de Kornet Chehwane, dont il est l’un des piliers, a déjà établi son plan de marche, pour arbitrer d’éventuelles rivalités électorales intérieures. Il espère qu’il y aura une coopération et une coordination exemplaires au sein du front opposant qui regroupe, aux côtés de Kornet Chehwane, le Courant du futur, la Rencontre démocratique et les aounistes. Boutros Harb indique cependant qu’à sa connaissance, les haririens s’apprêtent à annoncer, cette semaine même, des candidatures à Beyrouth. Alors que Kornet Chehwane n’en est pas encore à ce stade. Bien que certains de ses membres, comme Gébrane Tuéni, Élie Karamé ou Toufic Hindi, souhaitent se présenter dans la capitale. Toujours sur le plan électoral, et en réponse à une question, le député affirme que rien n’empêche, bien au contraire, une alliance avec Aoun, du moins dans certaines circonscriptions. Concernant le cas Geagea, Boutros Harb confirme que Sethrida Geagea déploie d’intenses efforts pour une imminente amnistie. À travers une séance législative qui serait sans rapport avec les contacts établis avec elle au sujet de la loi électorale. Le député souligne qu’il est en tout cas inadmissible de laisser le dossier dormir jusqu’après les élections. Car il faut de suite tourner la page, la détention de Geagea étant absolument injustifiable en termes d’entente nationale. Nul n’ignore en effet, rappelle Boutros Harb, que l’on avait machiné l’attentat de Saydet el-Najat pour capturer et emprisonner le leader des FL. Sur ordre des SR, affirme encore le député, la brigade judiciaire avait monté les dossiers des affaires Rachid Karamé et Dany Chamoun dans lesquelles on avait impliqué Geagea. Il a conclu en soutenant qu’il faut rouvrir l’enquête dans l’assassinat du président Karamé, parce que les investigations avaient été menées par les SR, qui ne sont pas fiables.
Il reste très peu d’espoir d’exhumer la 1960 de sous les décombres. Mais il faut continuer à tout tenter jusqu’à la dernière minute. C’est cette détermination qu’affiche Boutros Harb, auteur comme on sait de la proposition de loi d’adoption en article unique du projet précédemment transmis à la Chambre par Frangié. Le député, qui s’exprimait hier sur les ondes...