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L’équipe de l’Onu visite la position syrienne de Deir al-Achaër sans se prononcer sur le tracé (photo)

L’équipe de l’Onu chargée de vérifier le retrait des troupes syriennes du Liban a visité hier la position de l’armée syrienne attenante au village frontalier de Deir al-Achaër, après avoir inspecté le village de Marej. Elle ne s’est cependant pas prononcée sur le tracé des frontières. « Nous avons rencontré des camarades officiers avec lesquels nous avons discuté. C’était très chaleureux et ils nous ont servi un succulent petit déjeuner », a déclaré aux journalistes le chef de l’équipe de l’Onu, le général sénégalais Elhadji Mouhamadou Kanji. « Je ne peux pas parler de frontière, ce n’est pas l’objet de ma mission », a-t-il souligné lorsque les journalistes lui ont demandé si la position se trouvait en territoire libanais ou syrien. L’équipe de l’Onu, accompagnée de plusieurs officiers libanais, a passé 75 minutes à l’intérieur de la position de l’armée syrienne, a indiqué l’AFP. Les journalistes, empêchés par l’armée libanaise d’accompagner l’équipe de l’Onu ou de s’approcher des lieux, ont pu voir les officiers de l’Onu effectuer leur inspection. L’équipe de l’Onu et les officiers libanais ont ensuite effectué une tournée dans le village de Deir al-Achaër, sans parler avec la population, a-t-on constaté. L’équipe doit soumettre son rapport dans la semaine au secrétaire général de l’organisation, Kofi Annan. Assurances variées de Hammoud Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, a estimé hier, après avoir été interrogé sur les tirs essuyés à Qoussaya, Békaa, par la mission de contrôle onusienne, que « l’État libanais s’emploie, par tous les moyens, à étendre la sécurité et la stabilité sur tout le territoire national. Nous avons assuré aux Nations unies notre souci de veiller à la sécurité de l’équipe de vérification. À laquelle nous offrons toutes les facilités pour l’accomplissement de sa mission. Afin que le rapport préparé par le chef du groupe se fonde sur ses constats de terrain, pour être soumis à Kofi Annan, puis au Conseil de sécurité. Ces mêmes assurances ont été certifiées à l’Onu par notre délégation à New York. » Le ministre des Affaires étrangères a également assuré que le comité ministériel groupant son département, l’Intérieur et le Développement administratif se réunira incessamment, sur directives du Conseil des ministres. Pour mettre au point un plan de coopération avec les observateurs que l’Union européenne va dépêcher pour les législatives libanaises. Ainsi qu’avec la mission d’aide technique que l’Onu doit envoyer de son côté pour cette même échéance. Enfin, Hammoud a assuré que la déclaration présidentielle émanant du Conseil de sécurité, suite au rapport Annan sur le degré d’application de la 1559, est « raisonnable, admissible. » En indiquant que des échanges doivent avoir lieu aujourd’hui avec Annan. Et qu’il va lui-même rencontrer bientôt Terjé Roed-Larsen, toujours au sujet de la 1559.
L’équipe de l’Onu chargée de vérifier le retrait des troupes syriennes du Liban a visité hier la position de l’armée syrienne attenante au village frontalier de Deir al-Achaër, après avoir inspecté le village de Marej. Elle ne s’est cependant pas prononcée sur le tracé des frontières.
« Nous avons rencontré des camarades officiers avec lesquels nous avons...