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Actualités - CHRONOLOGIE

Evénement - La dictée des traducteurs et interprètes de l’USJ Pivot fait des émules! (Photo)

Pas d’éliminatoires ni de «sans-faute» pour la première édition de la dictée des traducteurs et des interprètes, qui a rassemblé une centaine de férus d’orthographe à l’amphithéâtre Aboukhater de la faculté des sciences humaines de l’USJ. Mais des «chausse-trappes» et des mots pièges qui, pour avoir causé la perte de nombreux concurrents, ont néanmoins enrichi leur vocabulaire. Certes, ils n’auront pas souvent recours à «phalanstère», «coquecigrues» ou encore «pyrexie logorrhéique» dans leurs conversations courantes, mais leur curiosité intellectuelle et leur esprit de compétition auront été stimulés. Comment expliquer autrement cet engouement pour la dictée, matière rébarbative par excellence à l’école, qui soudainement, sous l’impulsion de Bernard Pivot, devient un jeu parmi les plus prisés? À tel point, qu’ayant ouï-dire que le célèbre animateur français va rendre son tablier (de maître d’orthographe) en novembre 2005 à l’issue de la finale des finalistes des Dicos d’or, l’Association des anciens de l’Etib a décidé de prendre la relève. Normal: les traducteurs et interprètes ont encore plus que les autres le goût des mots et l’habitude de consulter des dictionnaires! Une habitude qu’a, d’ailleurs, mise à profit Lina Sader-Féghali, traductrice et professeur à l’Etib-USJ, qui a concocté cette première dictée en puisant des mots et des expressions dans le manuel même du maître: le Dico d’or. Elle l’a ensuite «dicté» à un parterre composé en majorité d’étudiants où s’étaient quand même glissés quelques inconditionnels, à l’instar de Raymond Kosremelli (toujours présent chez Pivot) ou encore Joseph Nammour, correcteur à L’Orient-Le Jour, qui a failli remporter la troisième place, s’étant retrouvé ex aequo avec Frédéric Moiset. Ce sont néanmoins ceux dont c’était la première tentative qui ont remporté les trois prix du concours. À savoir: Ghida Sidani, professeur de français à Notre-Dame de Jamhour (Collège Saint-Grégoire), qui, avec seulement 5 fautes, a décroché le 1er prix, un chèque de 500$ offert par la Lebanese-Canadian Bank. La journaliste Myriam Bahout (six fautes) a obtenu le 2e prix, soit un billet d’avion Beyrouth-Athènes-Beyrouth, offert par la MEA. Et le traducteur belge résidant à Beyrouth, Frédéric Moiset, qu’il a fallu départager avec Joseph Nammour par un questionnaire à choix multiples. Il est reparti avec le 3e prix: un lot de valeur offert par la Librairie Stephan. Avis aux amateurs de guet-apens et autres entourloupettes linguistiques: le texte de la dictée des traducteurs et des interprètes est disponible sur le site de l’Etib à l’adresse suivante: aaetib.tripod.com Si l’envie vous prend de tester vos connaissances en vocabulaire ou de titiller quelqu’un sur son orthographe! Z.Z.
Pas d’éliminatoires ni de «sans-faute» pour la première édition de la dictée des traducteurs et des interprètes, qui a rassemblé une centaine de férus d’orthographe à l’amphithéâtre Aboukhater de la faculté des sciences humaines de l’USJ. Mais des «chausse-trappes» et des mots pièges qui, pour avoir causé la perte de nombreux concurrents, ont néanmoins enrichi leur...