Dans sa réponse à la Chambre, le Premier ministre, Nagib Mikati, s’est limité à la question des élections législatives, en raison de l’importance cruciale qu’elle revêt « dans le renouvellement de la vie politique » au Liban.
Le chef du gouvernement a de nouveau insisté sur son engagement à organiser les élections « dans les délais constitutionnels ». Il a exprimé sa préférence pour le mohafazat et la proportionnelle « dans l’esprit de l’accord de Taëf », mais s’est dit conscient que « le temps manque » pour en débattre à loisir. M. Mikati a donc exhorté le Parlement à se pencher sans tarder sur le projet de loi électorale, y compris sur le projet présenté par le gouvernement sortant, et basé sur le caza, afin de parvenir à un consensus et d’élaborer « une nouvelle loi électorale ».
À défaut, M. Mikati a affirmé qu’il n’aurait d’autre choix que d’organiser le scrutin en base de la loi de l’an 2000, « en dépit de ses imperfections et de ses aspects négatifs ».
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