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La splendeur de la vérité

Avec l’élection de Joseph Ratzinger, c’est l’un des aspects les plus fondamentaux du pontificat de Jean-Paul II qui se poursuit : celui que le grand pape disparu avait consacré à la mise en évidence de la vérité, et en particulier de la vérité morale. En 1986, Jean-Paul II avait confié à une commission de cardinaux et d’évêques présidée par Joseph Ratzinger, l’un de ses plus proches collaborateurs, la tâche de préparer un projet de catéchisme demandé par une assemblée spéciale du synode des évêques du monde entier consacrée à l’approfondissement des enseignements du Concile Vatican II. Il s’agissait, selon le vœu des évêques, de rédiger une sorte de compendium de toute la doctrine catholique, tant sur la foi que sur la morale, qui servirait de texte de références à tous les catéchismes particuliers composés dans les divers pays. Par la suite, Jean-Paul II avait rédigé une encyclique, La splendeur de la vérité, dans laquelle il s’attaquait aux thèses « mettant en doute le lien intrinsèque et indissoluble unissant entre elles la foi et la morale ». C’est ce travail que vient poursuivre et compléter Benoît XVI, qui semble s’être donné pour tâche de répondre à la « crise de la vérité » qui secoue le monde et l’Église. Ouvrant le conclave, le nouveau pape avait donné le ton de ce que serait son action éventuelle à la tête de l’Église, de ce que devrait être, selon lui, la priorité de l’Église, au début de ce troisième millénaire : restaurer des pans entiers de la vérité morale, purifier, libérer la doctrine de la « tyrannie du relativisme », dans un monde où des communautés et des sociétés entières sont déchristianisées et où la vérité morale est attaquée de toutes parts. Le pontificat de Benoît XVI s’inscrit donc dans le prolongement de celui de Jean-Paul II, remettant en question « la tendance à considérer que l’appartenance à l’Église et son unité interne devraient être décidées uniquement par rapport à la foi, tandis qu’il serait possible de tolérer en matière morale une pluralité d’opinions et de comportements, laissés au jugement de la conscience subjective individuelle ou dépendant des diversités des contextes sociaux et culturels ». Fady NOUN

Avec l’élection de Joseph Ratzinger, c’est l’un des aspects les plus fondamentaux du pontificat de Jean-Paul II qui se poursuit : celui que le grand pape disparu avait consacré à la mise en évidence de la vérité, et en particulier de la vérité morale.
En 1986, Jean-Paul II avait confié à une commission de cardinaux et d’évêques présidée par Joseph Ratzinger, l’un de ses...