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Barnier rappelle la priorité : un gouvernement rapidement et des élections en mai

Le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, a confirmé hier à Walid Joumblatt le souhait de Paris qu’un gouvernement soit mis en place rapidement à Beyrouth et que l’échéance des élections en mai puisse être tenue. Rendant compte d’un entretien à Paris entre les deux hommes, une porte-parole française a indiqué à la presse que cette réunion s’inscrivait « dans le cadre du dialogue régulier que nous entretenons avec les forces politiques libanaises ». Michel Barnier « a confirmé notre souhait que le gouvernement soit mis en place rapidement et que l’échéance des élections au mois de mai puisse être tenue », a déclaré Cécile Pozzo di Borgo, porte-parole adjointe du Quai d’Orsay. Comme on lui faisait remarquer que les élections semblaient aujourd’hui menacées, elle a répondu : « C’est vrai que c’est difficile. Le temps avance, mais c’est encore jouable. Il appartient aux Libanais de faire ce qu’il faut pour que ce délai (de la fin mai) puisse être tenu. Ce n’est pas à nous d’interférer. » Elle a également rappelé que les élections libanaises devaient se tenir « sous observation internationale » et qu’une « contribution européenne » serait proposée aux autorités libanaises « le moment venu ». Le Hezbollah Par ailleurs, Cécile Pozzo di Borgo a indiqué que le Quai d’Orsay avait pris connaissance « avec intérêt » d’une « Lettre à un ami français » rédigée par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et publiée vendredi par Le Figaro. Dans cette missive, sayyed Nasrallah invitait la France, « en tant qu’amie du Liban, à encourager le dialogue national et la réconciliation interne ». La porte-parole française a noté que le Hezbollah voulait entrer dans le processus politique, mais a rappelé qu’il « faudra naturellement qu’il soit désarmé comme le demandent les accords de Taëf et la résolution 1559 des Nations unies ». Elle a cependant indiqué que le processus pourrait se réaliser progressivement. « Les choses doivent se faire en leur temps et dans leur contexte. Il faut traiter cette question (du désarmement) de manière progressive. La priorité numéro 1, c’est le retrait total et effectif des forces et des services de renseignements syriens. »
Le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, a confirmé hier à Walid Joumblatt le souhait de Paris qu’un gouvernement soit mis en place rapidement à Beyrouth et que l’échéance des élections en mai puisse être tenue.
Rendant compte d’un entretien à Paris entre les deux hommes, une porte-parole française a indiqué à la presse que cette réunion s’inscrivait...