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Actualités - CHRONOLOGIE

Aoun : Pourquoi ne pas participer au cabinet ?

L’ancien Premier ministre Michel Aoun a estimé hier que l’opposition plurielle devait aller au bout de sa logique et proposer de participer, sous conditions, au gouvernement. « Nous affirmons que nous sommes en faveur de n’importe quel cabinet qui pourrait garantir la continuité du pouvoir et conduire à la tenue d’élections, qu’il soit neutre ou loyaliste. Pourquoi ne pas faire partie, en tant qu’opposition, du cabinet si cela permet de garantir la tenue d’élections ? » s’est-il demandé. Le général Aoun, qui s’exprimait dans le cadre d’un entretien à la chaîne ANB, a cependant précisé qu’il exprimait là un « point de vue personnel » et que c’était à l’opposition plurielle tout entière de fixer la position à adopter à ce niveau. « Je suis attaché aux décisions de l’opposition », a-t-il souligné. Il a d’ailleurs estimé que les revendications de l’opposition plurielle étaient, en toute logique, celles du peuple libanais : une commission d’enquête internationale pour faire la vérité sur l’assassinat de Rafic Hariri, la démission des services, qui sont impliqués dans l’affaire, à en croire le rapport Fitzgerald, et la tenue d’élections libres. Sans oublier le retrait total de l’armée et des SR syriens. Michel Aoun a par ailleurs rejeté la tentative de récupération des loyalistes, qui invitent l’opposition à participer au cabinet pour regagner un certain crédit politique et renflouer leur légitimité, selon lui. Il a également mis en garde contre les manœuvres loyalistes qui visent à empêcher la tenue des législatives, estimant que les élections, « qu’elles se déroulent dans trois, six ou huit mois, accorderont plus des 2/3 des sièges de la Chambre à l’opposition ». « Le pouvoir doit comprendre que le changement va intervenir de toute façon et cesser de tergiverser », a-t-il ajouté. Il a enfin appelé à un « dialogue calme et constructif » avec le Hezbollah après les élections pour le convaincre de déposer les armes par la raison. Le général Aoun a enfin insisté sur le fait qu’il rentrera très bientôt au Liban pour être aux côtés du peuple libanais, avant de discuter longuement de son projet d’avenir : jeter les bases d’une culture de justice et d’équité pour effacer la culture de la violence. « Nous devons sortir à tout jamais des structures de la dictature, de la pensée unique, de la violence, du mensonge et de la corruption pour entrer dans la démocratie », a-t-il ajouté.
L’ancien Premier ministre Michel Aoun a estimé hier que l’opposition plurielle devait aller au bout de sa logique et proposer de participer, sous conditions, au gouvernement. « Nous affirmons que nous sommes en faveur de n’importe quel cabinet qui pourrait garantir la continuité du pouvoir et conduire à la tenue d’élections, qu’il soit neutre ou loyaliste. Pourquoi ne pas faire...