Invité à Washington par le président Bush, le patriarche Nasrallah Sfeir rentre demain, mardi, après un voyage de huit jours (14-21 mars) aux États-Unis au cours duquel il a entendu le président américain lui assurer qu’il suivait « de très près » la situation au Liban et l’application de la résolution 1559 de l’Onu.
« Des jours difficiles attendent encore le Liban », a dit vendredi le patriarche Sfeir, qui est pourtant certain que « le Liban, tel le Phénix, renaîtra de ses cendres ».
« Les Libanais ont beaucoup appris de la guerre », a encore affirmé à L’Orient-Le Jour le patriarche qui ne craint pas une reprise de la guerre civile, mais qui n’en est pas moins conscient que certains Libanais doivent encore être acquis à l’idée de voir un Liban indépendant, dégagé de la tutelle syrienne, « après trente ans d’attente ».
« J’ai été très chaleureusement accueilli par les responsables de l’Administration américaine ainsi qu’aux Nations unies. J’en suis très heureux. Et pour compléter notre tâche, nous nous efforçons de convaincre tous nos frères libanais que (...) nous sommes capables de nous gouverner nous-mêmes grâce à une entente démocratique », a notamment déclaré le patriarche.
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