Rechercher
Rechercher

Actualités

Le bloc de Beyrouth et le Courant du futur remobilisent l’opinion Bahia Hariri propose une initiative nationale sur la base de Taëf

Le Bloc de la décision de Beyrouth et les députés du Courant du futur ont tenu hier matin une réunion à laquelle a participé la députée du Sud, Bahia Hariri. Cette participation indique manifestement une rupture entre Mme Hariri et le bloc parlementaire du président de la Chambre, Nabih Berry, dont elle fait partie, et aux réunions duquel elle a toujours assisté. Les participants ont examiné la situation politique générale dans le pays et ses derniers développements, avant que Mme Hariri ne propose de lancer une initiative nationale sur la base de Taëf afin de souligner « l’importance de l’engagement total et fidèle à son essence et à son esprit ». La proposition a été adoptée à l’unanimité. Les participants ont affirmé que « l’application discrétionnaire » et la mauvaise application de certaines clauses de cet accord sont à la base du déséquilibre et des bouleversements politiques dont souffre le Liban. Ils ont également estimé que le respect des clauses de l’accord et son entière application représentent « une planche de salut pour préserver l’unité nationale et la paix civile et reconstruire les institutions constitutionnelles de l’État sur la base de la séparation des pouvoirs et de la consolidation de la sincérité de l’entente nationale ». Les députés haririens ont ensuite réitéré leur attachement à leurs revendications précédemment exprimées, et en particulier la formation d’une commission d’enquête internationale visant à identifier les auteurs de l’attentat qui a coûté la vie à l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, et la démission des chefs des services de sécurité « à cause de leur rôle dans ce crime abominable, leur négligence, leur manquement à leurs devoirs et leur déformation de l’enquête ». Ils ont enfin appelé « tous les Libanais à Beyrouth, dans la montagne, au Nord, dans la Békaa et au Sud à participer au sit-in du lundi 14 mars, à 15h, un mois après l’assassinat, afin d’affirmer leur loyauté au Liban et leur fidélité au président martyr, Rafic Hariri ». Par ailleurs, une source du Bloc a indiqué hier à l’agence al-Markaziya que les députés haririens ont été « surpris » par la position du président de la République, Émile Lahoud, qui a refusé mercredi de recevoir la liste des revendications de l’opposition, « sous prétexte que la Constitution exige que les consultations parlementaires se réduisent à la nomination d’un Premier ministre ». Tout en reconnaissant la justesse de la position de M. Lahoud, la source a estimé que cette position n’exclut pas la prise en considération par ce dernier des revendications de l’opposition, s’interrogeant à propos de ce « réveil soudain et de ce souci extrême du respect de la Constitution, alors qu’ils ont détruit ce texte après l’avoir violé à plusieurs reprises ». La source a en outre affirmé que le Bloc haririen est prêt à participer à un gouvernement d’union nationale, comme le propose le pouvoir, si les revendications de l’opposition sont prises en considération.

Le Bloc de la décision de Beyrouth et les députés du Courant du futur ont tenu hier matin une réunion à laquelle a participé la députée du Sud, Bahia Hariri.
Cette participation indique manifestement une rupture entre Mme Hariri et le bloc parlementaire du président de la Chambre, Nabih Berry, dont elle fait partie, et aux réunions duquel elle a toujours assisté.
Les...