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Actualités - CHRONOLOGIE

Les Libanais pleurent la disparition d’« un symbole du Liban contemporain »

Deux jours après l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, les réactions de condamnation se sont poursuivies hier encore. Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a souligné dans une émouvante oraison funèbre le vide laissé par le défunt et la perte subie par le Liban. Il a également dénoncé « un crime odieux que refusent la raison, l’humanité et la conscience, et qui est proscrit par la religion ». « Un crime qui dénonce la monstruosité de ses auteurs », a-t-il ajouté. Le ministre du Développement administratif, Ibrahim Daher, a déploré la disparition d’un « grand homme qui a marqué de ses empreintes le parcours du développement et de la reconstruction du Liban d’après-guerre ». De son côté, la Ligue grecque-catholique a évoqué « une perte immense pour le Liban et son peuple ». « Le grand défunt a investi en faveur de sa patrie toutes ses capacités et relations », a-t-elle ajouté. Un grand nombre d’associations de commerçants ont également condamné l’attentat, qualifiant la disparition de Hariri de « désastre national, politique et économique ». Par ailleurs, l’Ordre des ingénieurs de Tripoli a estimé que « l’assassinat de l’ancien Premier ministre veut éliminer les valeurs nationales qu’il représentait », et qui consistent à « favoriser le langage du dialogue et de la libre expression et à refuser celui des accusations de traîtrise ». L’Ordre des médecins de la ville a affirmé que « ceux qui ont commis le crime ont voulu tuer le Liban ». « Ils ont assassiné l’homme du dialogue et de la générosité », a dit le communiqué. Enfin, le président de l’Association des banques, Joseph Torbey, a déclaré : « Nous avons perdu l’un des plus importants hommes d’État du Liban moderne. »
Deux jours après l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, les réactions de condamnation se sont poursuivies hier encore.
Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a souligné dans une émouvante oraison funèbre le vide laissé par le défunt et la perte subie par le Liban. Il a également dénoncé « un crime odieux que refusent la...