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Des élus US pointent la Syrie du doigt

La Chambre des représentants américaine a débattu hier d’une résolution rendant hommage à l’ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri, plusieurs élus pointant du doigt la responsabilité au moins indirecte de la Syrie. Cette résolution, qui devrait être adoptée aujourd’hui, « réaffirme le droit du peuple libanais à choisir ses dirigeants librement, sans intimidation, terrorisme ni occupation étrangère, conformément à la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’Onu ». Elle « demande à l’ensemble des membres de la communauté internationale de faciliter toute enquête » sur cet attentat. « Il n’y a pas de preuve que la Syrie soit directement responsable de cet assassinat, mais il ne fait pas de doute que la Syrie est restée au Liban bien plus longtemps que (...) prévu par les accords de Taëf de 1990 », a souligné le républicain Darrell Issa, d’origine libanaise. Le démocrate Tom Lantos, déplorant la mort d’un « vrai patriote », a souligné que Hariri avait évolué du « responsable libanais proche des Syriens devenu circonspect, et finalement, dans ses derniers jours, devenu quelqu’un qui s’opposait carrément » aux Syriens. « Il est pratiquement certain que c’est cette évolution, particulièrement la dernière phase, qui l’a mené à sa perte », a-t-il estimé.
La Chambre des représentants américaine a débattu hier d’une résolution rendant hommage à l’ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri, plusieurs élus pointant du doigt la responsabilité au moins indirecte de la Syrie.
Cette résolution, qui devrait être adoptée aujourd’hui, « réaffirme le droit du peuple libanais à choisir ses dirigeants librement, sans intimidation,...