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« La communauté internationale exige que toute la lumière soit faite », souligne le président français

Le président français Jacques Chirac a réclamé hier que « toute la lumière soit faite » sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, qui portait selon lui un « idéal de démocratie ». À sa descente d’avion, M. Chirac a qualifié d’acte « abominable et inqualifiable » l’attentat qui a coûté la vie lundi à Rafic Hariri, et a rendu un hommage appuyé à l’ancien Premier ministre, qualifiant sa disparition de « grande perte pour le Liban et pour le monde d’aujourd’hui ». Accompagné de son épouse Bernadette, M. Chirac a été accueilli au pavillon d’honneur de l’aéroport de Beyrouth par un des fils de Rafic Hariri, Ayman. Le président français, en costume gris sombre, lui a donné une accolade émouvante, de même que son épouse, habillée en tailleur et manteau noirs. Le chef du protocole au ministère des Affaires étrangères, Moustapha Moustapha, et l’ambassadeur de France au Liban, Bernard Émié, étaient également présents. « Je suis venu aujourd’hui à Beyrouth pour rendre hommage à un homme qui était mon ami et qui était également un grand démocrate, un homme d’État, un homme de paix », a déclaré d’un ton grave M. Chirac, très affecté, dans une brève allocution à la presse sur le tarmac de l’aéroport. « Je suis venu naturellement présenter mes condoléances à son épouse, à ses enfants, à sa famille, à ses amis, et dire à l’ensemble du peuple libanais combien, plus que jamais, je me sens solidaire aujourd’hui de sa peine et de son destin », a-t-il ajouté. Le visage grave, il a affirmé : « Le crime abominable, que l’on aurait pu croire d’un autre temps, dont Rafic Hariri a été la victime a suscité l’horreur et la consternation dans l’ensemble de la communauté internationale, qui exige aujourd’hui à juste titre que toute la lumière soit faite sur cet acte abominable et inqualifiable », a-t-il souligné. « Rafic Hariri était porteur d’un idéal de démocratie pour le Liban, d’un idéal de souveraineté, d’indépendance et de liberté pour ce pays auquel tout l’attachait avec passion, et j’en porte le témoignage », a poursuivi M. Chirac, avant de se rendre aussitôt à la résidence du défunt à Koraytem.
Le président français Jacques Chirac a réclamé hier que « toute la lumière soit faite » sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, qui portait selon lui un « idéal de démocratie ».
À sa descente d’avion, M. Chirac a qualifié d’acte « abominable et inqualifiable » l’attentat qui a coûté la vie lundi à Rafic Hariri, et a rendu un hommage appuyé à...