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La justice ne fait pas de compromis, affirme Addoum

Interrogé par la presse au sujet de l’affaire Aoun, au terme de son entretien hier avec le catholicos Aram 1er, le ministre de la Justice, Adnane Addoum, a rejeté toute possibilité de compromis politique. « Il faut rappeler le principe de la séparation des pouvoirs. L’affaire Aoun est purement judiciaire. (L’ancien chef de gouvernement) fait l’objet de deux procès, l’un en suspens devant le juge d’instruction près la Cour de justice et l’autre, également en suspens, devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Beyrouth », a-t-il déclaré. « Une affaire judiciaire prend fin en suivant une certaine procédure également judiciaire. Je ne vois pas un autre moyen. Pour ce qui est du dossier en suspens devant la Cour de justice, il est question d’une amnistie, alors que dans l’autre affaire, un mandat d’arrêt et un mandat d’écrou ont été émis » contre le général Aoun, a poursuivi M. Addoum. « Il n’est pas possible de retirer un mandat d’arrêt ou d’écrou. Une comparution volontaire du général Aoun devant la chambre criminelle de la cour d’appel pourrait contribuer à sa libération sans tarder, mais les autorités de sécurité doivent exécuter les mandats », a encore dit le ministre, expliquant que l’autorité exécutive ne peut pas se mêler des affaires de la justice et qu’il appartient à celle-ci de décider si elle doit ou non retenir les chefs d’accusation contre le général Aoun.

Interrogé par la presse au sujet de l’affaire Aoun, au terme de son entretien hier avec le catholicos Aram 1er, le ministre de la Justice, Adnane Addoum, a rejeté toute possibilité de compromis politique. « Il faut rappeler le principe de la séparation des pouvoirs. L’affaire Aoun est purement judiciaire. (L’ancien chef de gouvernement) fait l’objet de deux procès,...