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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Hezbollah n’est pas prêt à discuter de son désarmement Nasrallah : C’est Israël, et non la France, qui est derrière la résolution 1559 (photo)

C’est l’État d’Israël, et non la France, qui est derrière la résolution 1559 de l’ Onu réclamant le départ du Liban de l’armée syrienne et le déploiement de l’armée libanais, jusqu’à la frontière méridionale, a déclaré samedi le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tout en mettant de nouveau en garde contre les répercussions sur la paix civile de la mise en œuvre de la réslolution 1559. Prenant la parole au cours d’une réunion en hommage aux personnes emprisonnées en Israël, sayyed Hassan Nasrallah a affirmé que « le ministre israélien de la Défense, Sylvan Shalom, affirme à qui veut l’entendre que c’est Israël qui a convaincu les États-Unis de voter en faveur de la résolution 1559 ». « Mais l’erreur courante des Libanais est de croire que c’est la France qui a convaincu Washington de le faire », a ajouté Nasrallah. Sur un autre plan, Hassan Nasrallah a exprimé sa détermination à obtenir la libération de tous les détenus libanais dans les prisons israéliennes, ainsi que les dépouilles des combattants, assurant que « la seule alternative » qui s’offre aux Libanais, c’est la poursuite de la coopération avec l’État libanais et la résistance. « Il y a de quoi s’étonner de ce que certains prônent, pour obtenir la libération des détenus, la voie diplomatique », a affirmé le secrétaire général du Hezbollah, pour qui le Liban n’a jamais rien obtenu par ce moyen. Nasrallah s’est dit prêt au dialogue... mais pas sur le désarmement du Hezbollah, sans lequel, selon lui, « les Libanais en général et les méridionaux entre eux ne vivraient pas depuis quelques années une période de stabilité qu’ils n’avaient plus connue depuis 1948 ». La question n’est pas Chebaa « La question, a-t-il encore dit, ce n’est pas Chebaa, mais la sécurité du Liban (...) À nous entendre décrire la situation, certains nous accusent de lancer des menaces. À Dieu ne plaise. Nous sommes les Libanais les plus attachés à la sécurité, à la stabilité, à la paix civile et à l’unité nationale (...) Et ce ne sont pas de belles paroles. C’est en raison de nos inquiétudes que nous parlons, que nous mettons en garde contre ce qui peut arriver. Je pense d’ailleurs que l’expérience de la résistance, lors de la libération du Sud, est là pour rassurer tout le monde. C’était à ce qu’il me semble la première fois que les Israéliens se retiraient d’une région libanaise sans que cela ne provoque de guerre civile . Est-ce que cela ne suffit pas à rassurer ceux qui sont inquiets et mettent en garde contre nous. »
C’est l’État d’Israël, et non la France, qui est derrière la résolution 1559 de l’ Onu réclamant le départ du Liban de l’armée syrienne et le déploiement de l’armée libanais, jusqu’à la frontière méridionale, a déclaré samedi le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tout en mettant de nouveau en garde contre les répercussions sur la paix...