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Actualités - CHRONOLOGIE

Environnement - L’ONG écologique dénonce la poursuite des travaux sur une parcelle de la Forêt des pins Lettre ouverte de Nature sans frontières à Lahoud

Nature sans frontières, une ONG écologique, a publié une lettre ouverte au président de la République, le général Émile Lahoud, le priant de faire respecter la décision qu’il avait prise en Conseil des ministre de déplacer l’emplacement de deux casernes des Forces de sécurité intérieure (FSI), qui doivent être construites sur une parcelle de la Forêt des pins à Beyrouth. L’affaire avait fait scandale quand environ deux cents pins avaient été arrachés de cette parcelle il y a quelques semaines, alors que la capitale manque cruellement d’espaces verts. La décision du Conseil des ministres avait été très favorablement accueillie par les ONG écologiques et par les habitants. Mais le sentiment de satisfaction a été de courte durée parce que les FSI ont aussitôt réaffirmé leur détermination à construire leurs casernes à cet endroit. Entre-temps, les bulldozers ont repris leur travail, depuis lundi, sur le terrain, qui se trouve entre les ronds-points de Chatila et de Tayyouné. Interrogé hier à ce sujet, le ministre de l’Environnement, Wi’am Wahhab, nous avait indiqué jeudi que la question serait soulevée en Conseil des ministres. Elle ne l’a apparemment pas été, vu le débat sur la loi électorale. Pour sa part, Naji Boustany, ministre de la Culture, a envoyé une lettre au ministre de l’Intérieur, Sleimane Frangié, le priant « d’interrompre la construction de la caserne des FSI dans la Forêt des pins pour préserver ce qui reste des espaces verts de la capitale ». Il a affirmé soutenir le communiqué de l’Apsad et des autres ONG en faveur d’une protection du terrain concerné. Mahmoud Ahmadié, président de Nature sans frontières, a fait remarquer au président que « les travaux se poursuivent à un rythme effréné, ce qui montre que les constructeurs ont peur d’une nouvelle décision qui viendrait réaffirmer la première, si bien qu’ils ont transformé ce terrain, qui était auparavant un beau jardin, en un lieu de désolation ». Après avoir rappelé les principaux faits, M. Ahmadié a soulevé les questions suivantes à l’adresse du chef de l’État : si le président de la République et les ministres de l’Environnement et de l’Intérieur sont hostiles à ce projet, qui donne l’ordre pour la poursuite des travaux ? Où est le permis de construire propre à ce projet ? Quelle responsabilité assume la municipalité de Beyrouth ? Quid de la Direction générale de l’urbanisme (DGU) ? Sont-ils au courant de ce qui se dit et s’écrit sur le sujet ?
Nature sans frontières, une ONG écologique, a publié une lettre ouverte au président de la République, le général Émile Lahoud, le priant de faire respecter la décision qu’il avait prise en Conseil des ministre de déplacer l’emplacement de deux casernes des Forces de sécurité intérieure (FSI), qui doivent être construites sur une parcelle de la Forêt des pins à...