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Nasrallah s’élève contre « le fanatisme de l’opposition »

Deux semaines après avoir appelé à un dialogue avec l’opposition autour des sujets conflictuels, le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, s’en est pris à cette même opposition, l’accusant de « fanatisme » et lui reprochant d’entraîner le Liban sur la voie du chaos, mettant en garde contre une nouvelle guerre civile. Critiquant de nouveau la résolution 1559 du Conseil de sécurité, il a estimé que celle-ci veut « réaliser pour Israël ce que l’État hébreu n’a pu obtenir avec son armée », tout en assurant que les opérations anti-israéliennes dans le secteur des fermes de Chebaa se poursuivront. D’emblée, sayyed Nasrallah a critiqué l’opposition, dans un discours qu’il a prononcé au cours d’un meeting oratoire, parce qu’« elle se substitue à l’État alors même qu’elle reproche au Hezbollah de prendre des décisions à la place des autorités », en allusion aux divergences de vues au sujet de la résolution 1559. Joignant sa voix à celle des pôles du pouvoir, il a estimé que ce texte est « un reflet des exigences israéliennes » avant de rejeter les propos selon lesquels la 1559 doit aider au rétablissement de la souveraineté, de la liberté et de la démocratie libanaises. Le chef du Hezbollah a stigmatisé « le fanatisme de ceux qui tiennent ces propos ». « Je ne peux pas parler d’ignorance parce qu’ils sont loin d’être ignorants et qu’ils font souvent partie de l’élite politique du pays. La 1559 réclame le désarmement du Hezbollah. N’est-ce pas là une exigence israélienne ? La 1559, Messieurs les fanatiques, veut réaliser pour Israël, grâce aux pressions internationales, politiques et psychologiques, et grâce aux menaces, ce que l’État hébreu n’a pas pu obtenir avec son armée », a-t-il observé. Après avoir affirmé que « certains Libanais bornés et intolérants sacrifient le pays à des fins personnelles, sectaires ou communautaires », sayyed Nasrallah a déclaré : « L’armée et les services de sécurité, ainsi qu’un certain niveau d’entente politique sont importants pour le maintien de la sécurité et de la stabilité, mais le facteur de stabilité le plus important reste l’ombrelle, le prestige ainsi que l’influence morale et politique de Damas. »
Deux semaines après avoir appelé à un dialogue avec l’opposition autour des sujets conflictuels, le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, s’en est pris à cette même opposition, l’accusant de « fanatisme » et lui reprochant d’entraîner le Liban sur la voie du chaos, mettant en garde contre une nouvelle guerre civile. Critiquant de nouveau la...