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Quinze jours avant l’entrée en fonctions de Terjé Roed-Larsen Les SR au centre du 6e redéploiement de l’armée syrienne(photo)

Quinze jours avant l’entrée en fonctions, le 3 janvier, de M. Terjé Roed-Larsen, désigné par le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, responsable de l’application de la résolution 1559, l’armée syrienne a procédé samedi à un nouveau redéploiement au Liban, le sixième en trois ans, concernant cette fois des permanences des services syriens de renseignements « à Beyrouth, dans la banlieue sud et à Batroun », de source officielle. Parallèlement, l’Union européenne a réclamé à la Syrie, dans son document final du sommet de Bruxelles, qu’elle mette en œuvre la résolution 1559 appelant à un retrait de ses troupes du Liban. Le Conseil européen « rappelle qu’une paix globale doit aussi inclure la Syrie et le Liban, et il rappelle aussi l’importance que revêt la mise en œuvre de la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies », ont indiqué les conclusions publiées à l’issue du sommet de jeudi et vendredi, Par conséquent, le redéploiement a été de facto lié aux pressions internationales auxquelles Damas est actuellement soumis pour qu’il mette fin à sa tutelle sur le Liban. D’autant que le précédent redéploiement syrien, le 29 septembre dernier, était intervenu quelques jours avant la publication du rapport Annan. Mais il est également légitime de se demander si le redéploiement ne répond pas à d’autres exigences, dans la mesure où ce sont cette fois les services syriens de renseignements, dont le retrait est réclamé par l’opposition, qui font l’objet du redéploiement. De son côté, la Syrie, par la voix de son président Bachar el-Assad dans son discours du 9 octobre dernier, avait déjà affiché son intention de se retirer du Liban, estimant que les pressions internationales n’avaient rien à voir avec cette initiative. Il convient de mentionner, dans ce cadre, que le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a été informé de cette initiative avant qu’elle ne soit rendue publique, par l’intermédiaire d’un officiel libanais. Le redéploiement aurait d’ailleurs été qualifié par les milieux loyalistes de « cadeau de Damas à Bkerké », qui serait un prélude à une ouverture syrienne sur le patriarcat. « Suite aux directives des présidents libanais et syrien, Émile Lahoud et Bachar el-Assad, l’armée syrienne a décidé de fermer des permanences des services de renseignements de l’armée syrienne à proximité de l’aéroport de Beyrouth, dans la banlieue sud et à Batroun », a indiqué l’armée libanaise dans un communiqué. « Ces mesures ont été prises dans le cadre des opérations de redéploiement des troupes syriennes et de la coordination avec les dirigeants des deux pays », a ajouté le communiqué. Une source militaire libanaise a affirmé à l’AFP dans la soirée que les unités des services de renseignements de l’armée syrienne qui étaient installées dans ces trois positions avaient regagné la Syrie. « Les permanences des renseignements syriens à l’aéroport international de Beyrouth, près du camp palestinien de Bourj el-Brajneh et dans la localité de Batroun ont été fermées, et leur personnel a regagné la Syrie », a indiqué cette source sans donner de précisions sur le nombre de personnes concernées. Le dernier redéploiement du 29 septembre, avec le retour de quelque 3 000 soldats dans leur pays, avait réduit à quelque 14 000 le nombre de soldats syriens déployés au Liban.

Quinze jours avant l’entrée en fonctions, le 3 janvier, de M. Terjé Roed-Larsen, désigné par le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, responsable de l’application de la résolution 1559, l’armée syrienne a procédé samedi à un nouveau redéploiement au Liban, le sixième en trois ans, concernant cette fois des permanences des services syriens de renseignements « à...