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Le général estime le document du « Bristol » positif mais insuffisant Aoun : « Pourquoi les louanges de Frangié interviennent-elles au moment où l’opposition se rassemble ? »

Le général Michel Aoun a estimé hier que la réunion de l’opposition autour du document du Bristol constitue bien une avancée, mais pas encore suffisante, puisque ce document contient des points essentiels de divergence avec « ce qui doit être fait à l’avenir ». Le général, qui s’exprimait à la chaîne ANB, a ainsi déclaré que « si la souveraineté nationale et l’indépendance constituent l’objectif à atteindre, l’occupation syrienne de la Békaa ne peut pas être acceptée », surtout que « les Syriens n’ont pas besoin d’être dans la capitale pour s’immiscer dans nos affaires intérieures ». « Rustom Ghazalé s’occupe-t-il des questions libanaises à partir de Beyrouth », a-t-il demandé. « Il est également inacceptable de tolérer l’existence d’une milice armée, même portant le nom de résistance, et disposant d’une autonomie dans les questions militaires, administratives, et même en ce qui concerne les affaires étrangères », a-t-il indiqué. À propos de l’offensive de charme, orchestrée par le pouvoir et dont il est l’objet depuis quelque temps, Michel Aoun a affirmé : « Je remercie le ministre de l’Intérieur pour ses louanges, mais elles interviennent au moment où l’opposition se rassemble pour faire face au pouvoir, d’où les nombreux points d’interrogation entourant les dernières positions officielles, qui arrivent d’ailleurs avec un retard de 15 ans. » Quant aux propos du Premier ministre, Omar Karamé, qui avait invité le général à revenir au Liban et à laisser la justice suivre son cours par rapport aux dossiers le concernant, il a déclaré : « Il n’y a pas de dossiers. Il n’y a que des dossiers fictifs, dus à une décision arbitraire du pouvoir de me poursuivre en justice (...). Mais ces dossiers ne contiennent pas le moindre document. » « Pour qu’il y ait dialogue avec eux, il faudra qu’ils cessent d’abord de m’agresser, qu’ils reviennent sur leurs erreurs et qu’ils présentent leurs excuses », a-t-il dit. Concernant la résolution 1559, le général a estimé qu’elle « dépasse l’accord de Taëf, que la Syrie n’a d’ailleurs pas repecté » en s’abstenant de retirer ses troupes tel que le prévoit cet accord. « Si notre armée de 70 000 soldats n’est pas actuellement capable de contrôler la situation sécuritaire, elle ne pourra jamais le faire », a-t-il affirmé. Par ailleurs, une délégation du Courant patriotique libre (CPL) s’est rendue hier chez le ministre des Déplacés, Talal Arslane, à Khaldé, dans le cadre de la tournée effectuée par le Courant sur toutes les forces politiques du pays, les invitant à participer au Congrès national de dialogue proposé par le général Aoun.
Le général Michel Aoun a estimé hier que la réunion de l’opposition autour du document du Bristol constitue bien une avancée, mais pas encore suffisante, puisque ce document contient des points essentiels de divergence avec « ce qui doit être fait à l’avenir ».
Le général, qui s’exprimait à la chaîne ANB, a ainsi déclaré que « si la souveraineté nationale et...