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Sfeir dénonce la mesquinerie des dernières joutes verbales
le 20 décembre 2004 à 00h00
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a estimé hier dans son homélie du dimanche que « la solidarité et la coopération sont deux éléments essentiels pour redonner vie à la nation et reconstituer son tissu social ». « Ces deux éléments sont aujourd’hui inexistants, comme le montrent les mesquines disputes verbales, qui ne sont pas dans les habitudes de nos responsables », a-t-il ajouté.
Après la messe, Mgr Sfeir a reçu une délégation de la famille Hélou, en présence du député Henri Hélou, qui s’est contenté de déclarer à l’issue de la rencontre que Bkerké « n’est pas une tribune pour les règlements de comptes ».
Le patriarche a ensuite reçu le ministre du Tourisme, Farid el-Khazen, qui a estimé qu’aucun progrès ne sera réalisé « tant que la réconciliation nationale n’a pas lieu, une réconciliation qui passe obligatoirement par les questions de l’emprisonnement de Samir Geagea et de l’exil de Michel Aoun ».
Le ministre d’État, Youssef Salamé, s’est également rendu à Bkerké.
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a estimé hier dans son homélie du dimanche que « la solidarité et la coopération sont deux éléments essentiels pour redonner vie à la nation et reconstituer son tissu social ». « Ces deux éléments sont aujourd’hui inexistants, comme le montrent les mesquines disputes verbales, qui ne sont pas dans les habitudes de nos responsables »,...
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