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Boueiz : Retarder la promulgation de la loi pour prendre de court l’opposition

L’ancien chef de la diplomatie, Farès Boueiz, n’a pas d’inconvénient à ce que des observateurs internationaux surveillent le déroulement des élections législatives, « si certains ont des doutes sur l’opération électorale », mais ne réclame pas personnellement la présence d’observateurs. L’important, à ses yeux, est que « le contrôle s’exerce au niveau de l’élaboration de la loi électorale pour s’assurer qu’elle est juste et qu’elle ne dissimule pas des découpages programmés » à l’avance. M. Boueiz a en outre plaidé en faveur de l’avènement d’un gouvernement neutre pour veiller au bon déroulement de l’opération électorale, « si l’on veut traiter sérieusement ce dossier et pour barrer la route à toute démarche pouvant porter atteinte à la crédibilité du scrutin ». L’équipe ministérielle, a ajouté l’ancien ministre, doit comprendre des figures de l’opposition et du courant loyaliste, ainsi que des personnalités ayant un poids politique et réputées pour leurs positions et leur crédibilité. « Mais si l’État ne se préoccupe pas de la crédibilité de l’opération électorale, pourquoi devra-t-il organiser un scrutin puisque la prorogation est de rigueur ? » s’est-il interrogé, avant de critiquer, en réponse à une question, le retard dans l’établissement de la loi électorale. « On a l’intention de prendre l’opposition de court, de la mettre devant le fait accompli ou d’essayer de la démembrer », a-t-il dit.
L’ancien chef de la diplomatie, Farès Boueiz, n’a pas d’inconvénient à ce que des observateurs internationaux surveillent le déroulement des élections législatives, « si certains ont des doutes sur l’opération électorale », mais ne réclame pas personnellement la présence d’observateurs.
L’important, à ses yeux, est que « le contrôle s’exerce au niveau de...