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L’offensive de charme envers Aoun est justifiée par la seule bataille électorale, affirme Aridi

À l’occasion du 87e anniversaire de Kamal Joumblatt, le Parti socialiste progressiste (PSP) a organisé hier un séminaire politique auquel ont pris part les députés de la Rencontre démocratique. Évoquant la question des élections, l’ancien ministre Ghazi Aridi a espéré qu’une « véritable bataille démocratique ait lieu entre l’opposition et le pouvoir, dans le respect de la loi ». « Nous prendrons part à ce scrutin et assumerons notre rôle naturel au sein de l’opposition afin de dénoncer les déviations », a-t-il dit. Faisant allusion à l’offensive de charme menée par le pouvoir en direction du général Aoun, « que justifie, selon lui, la seule bataille électorale », l’ancien ministre s’est demandé si ce dernier « a changé d’avis au sujet du Syrian Accountability and Lebanese Sovereignety Act ». Et de se demander pourquoi le PSP « est placé sur le banc des accusés alors que nous avons rejeté la 1559 et le SALSA », a-t-il dit, avant d’affirmer que « les tentatives de semer la zizanie et de provoquer des schismes au sein de l’opposition n’aboutiront pas ». M. Aridi a en outre rappelé que l’opposition se retrouve autour d’un dénominateur commun tout comme elle peut diverger sur d’autres points, indiquant que « l’entente requise entre l’État et le peuple n’a toujours pas été réalisée ». Critiquant par ailleurs le fait que le chef de l’État se soit abstenu de participer au Sommet de la francophonie au Burkina Faso, en sa qualité de président du sommet, M. Aridi a indiqué que cette attitude « a nui à la réputation du Liban et à celle des communautés libanaises dans les pays africains ». De même, a-t-il dit, la visite du Premier ministre Omar Karamé dans la région du Golfe « a également porté tort » au pays du Cèdre, soulignant que les raisons invoquées pour justifier cette tournée « n’ont pas été comprises ». L’ancien ministre a enfin commenté les récentes nominations administratives et judiciaires, en se demandant pourquoi certains se sont évertués à attaquer ceux qui ont considéré ces nominations comme arbitraires, « alors que c’était l’avis même d’un membre du gouvernement ». Dénonçant le principe des quotes-parts appliqué aux nominations, il a indiqué qu’il est la preuve que « les problèmes des gens sont pris à la légère ».
À l’occasion du 87e anniversaire de Kamal Joumblatt, le Parti socialiste progressiste (PSP) a organisé hier un séminaire politique auquel ont pris part les députés de la Rencontre démocratique.
Évoquant la question des élections, l’ancien ministre Ghazi Aridi a espéré qu’une « véritable bataille démocratique ait lieu entre l’opposition et le pouvoir, dans le respect de la...