LOISIRS - Expositions, ateliers, concours et spectacles aériens Lancement de la 5e édition du Festival international du cerf-volant (photo)

La cinquième édition du festival international du cerf-volant a été officiellement lancée hier, sous le patronage du ministère de la Culture. Pour marquer le coup d’envoi de l’événement, organisé par l’association Ciel et Vent, une conférence de presse et une exposition se sont tenues hier à l’hôtel Mövenpick. En été, sur la côte libanaise, le festival du cerf-volant est devenu une tradition. Depuis cinq ans, chaque année – l’espace de quelques jours –, des centaines de cerfs-volants multiformes et multicolores voguent dans un ciel tout bleu au-dessus de la Méditerranée. Ce week-end, ils seront au rendez-vous. Et comme d’habitude, les spectacles aériens ne constituent pas l’unique activité prévue. Au programme également, des ateliers pour enfants, où les tout-petits apprennent à confectionner leur propre cerf-volant à partir de papiers, de fils et de baguettes, des expositions dont l’une se tiendra aujourd’hui au Virgin Megastore, et un concours sponsorisé par le CCF qui devrait récompenser celui ou celle qui fabrique le meilleur cerf-volant. Comme chaque année, des cerfs-volistes étrangers sont fidèles au rendez-vous. Ils viennent notamment de France, des Pays-Bas et de Suisse. Pour l’année 2004, c’est le thème de « la Méditerranée » qui a été choisi. Au cours de la conférence de presse d’hier, Sami Sayegh, organisateur du festival et fondateur de l’association Ciel et Vent, a présenté les activités qui se tiendront jusqu’à lundi prochain, soulignant l’importance d’un tel événement sur le plan touristique libanais. Il a également appelé les ministères de la Culture et du Tourisme à plus d’implication sur ce plan. À L’Orient-le Jour, il a présenté l’exposition de cerfs-volants, « Le musée volant de Gilles Tarnier », un cerf-voliste français décédé en janvier dernier. Grand collectionneur, Tarnier possédait des cerfs-volants du monde entier et rêvait d’ouvrir son propre musée. Il avait été le parrain de la première édition du Festival international du cerf-volant, tenue en 1999 au Liban. Présentant les activités de l’association Ciel et Vent, Sayegh a indiqué qu’en mai dernier des rencontres interscolaires avaient été organisées par les membres de l’association. Une sorte d’initiation des élèves aux cerfs-volants, qui – rappelons-le – ne font pas uniquement rêver les tout-petits… Sayegh se souvient de son premier cerf-volant en papier. Il avait sept ans, et il l’avait confectionné avec son oncle. « On était à côté de la mer, le cerf-volant est tombé dans l’eau et s’est gâté, j’ai alors décidé de construire un autre, en nylon », raconte-t-il. Étudiant en France, Sami Sayegh a intégré le club des cerfs-volistes de son université. Et depuis… il a rassemblé des milliers de cerfs-volants. Lors de la conférence de presse, M. Fawzi Attoui, représentant le ministre de la Culture Ghazi el-Aridi, a souhaité, en français et en arabe, la bienvenue aux participants. Il a souligné l’importance du festival sur le plan culturel et touristique. Il a également indiqué que les cerfs-volants font partie de notre inconscient collectif, que l’on soit libanais, arabes ou européens. Pour lui, « ces légers papiers qui volent » feront toujours partie de nos souvenirs d’enfance. Sponsorisé par divers médias, dont notamment L’Orient-Le Jour, la LBCI, TV5, RFI et an-Nahar, le cinquième Festival international du cerf-volant, organisé par l’association Ciel et Vent et parrainé par le ministère de la Culture, la Mission culturelle française et l’ambassade des Pays-bas au Liban, se tiendra jusqu’à lundi prochain. Divers événements sont prévus tous les jours. Parmi eux, des ateliers pour enfants dans diverses régions du pays, notamment au CCF et à Planet Discovery à Beyrouth, des spectacles aériens en bord de mer les vendredi, samedi et dimanche prochains respectivement à Tripoli, Jiyeh et Rmeileh, et des expositions dans la capitale et à Byblos. Un spectacle de rue, au centre-ville, est également prévu. Patricia KHODER