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Actualités - CHRONOLOGIE

EXPOSITION L’«Être et paraître» de Magali Katra à l’Espace SD: un pinceau trempé dans l’ironie...

Des potins rapportés de salon en salon (Lebanese Cancan) à l’agitation des Fêtards, en passant par un Dialogue de femmes, une scène de Ville nocturne, des représentations percutantes de L’orgueil, de L’attente, des Grosses têtes ou encore de l’esprit «mouton de Panurge» (illustré par Les suiveurs)... Magali Katra fait feu de tout bois pour dénoncer, dans ses peintures pleines d’humour et d’ironie, le sournois écart entre l’être et le paraître. Certes, il s’agit là d’une fine critique de la société libanaise, mais le sujet ne se limite pas à cela. La jeune artiste (diplômée, en 1999, en arts plastiques à l’Alba, ayant bénéficié d’une bourse du gouvernement français pour compléter sa formation à Paris et dont c’est la première exposition individuelle) semble très intéressée par la dualité qui existe en toute chose, notamment dans l’esprit – et le comportement – humain. Une réflexion qui, sous son pinceau, prend la forme et la gestuelle hautement éloquente de silhouettes noires caricaturales, symbolisant l’être, anonyme et universel, évoluant, au rythme d’un graphisme spontané, sur des fonds de couleurs vives, qui représentent eux le décor du paraître. À l’acrylique sur toile, cette série de personnages, à l’allure déglingée et amusante, occupe les cimaises de l’Espace SD ( immeuble S. Dagher, avenue Charles Hélou) jusqu’au 24 avril. À découvrir. En parallèle à l’accrochage de Magali Katra, deux grandes photos, de format carré, signées Kevin Martin, occupent le coin Laboratoire de l’Espace SD. Il s’agit d’une vue d’un trottoir défoncé d’Achrafieh et d’une autre d’un mur écaillé à Gemmayzé. Deux images, accompagnées d’une courte vidéo intitulée The Battleship (Vaisseau de guerre), censées symboliser l’état brut de la ville, qui, sous un certain regard, se dévoile sous l’apparence habituelle de la vie courante. Z. Z.
Des potins rapportés de salon en salon (Lebanese Cancan) à l’agitation des Fêtards, en passant par un Dialogue de femmes, une scène de Ville nocturne, des représentations percutantes de L’orgueil, de L’attente, des Grosses têtes ou encore de l’esprit «mouton de Panurge» (illustré par Les suiveurs)... Magali Katra fait feu de tout bois pour dénoncer, dans ses peintures pleines...