MÉDIAS - Les dépenses ont totalisé 82 millions de dollars, selon ArabAd Nouvelle baisse du marché publicitaire en 2003

Le marché publicitaire a poursuivi sa contraction en 2003 pour la quatrième année consécutive, selon l’étude annuelle publiée par le magazine ArabAd. Selon les statistiques établies par Ipsos-Stat, le marché publicitaire a totalisé 82 millions de dollars en 2003, en baisse de 3,5 % par rapport à 2002. La télévision détient la plus grosse part du marché, avec 33 millions de dollars, soit 40,2 % des dépenses. Ce chiffre ne peut en théorie faire vivre que trois chaînes au maximum si l’on considère que le budget de fonctionnement minimal est de 10 millions de dollars par chaîne. D’où la crise dans le secteur et la concurrence impitoyable que se livrent les chaînes pour attirer les annonceurs. La presse arrive en deuxième position, avec une part de marché de 28,7 %, soit 23,5 millions de dollars. Les panneaux d’affichage suivent, avec 18 millions de dollars, soit 22 % du marché. Viennent ensuite la radio, avec 6,5 millions de dollars, et les cinémas, avec un million de dollars. C’est la LBCI qui détient la plus grosse part de marché pour les télévisions ; an-Nahar, pour la presse quotidienne, suivi par L’Orient-Le Jour ; al-Waseet pour les hebdomadaires et Femme Magazine pour les mensuels. Transmed est le plus gros annonceur de l’année 2003, suivi par le groupe Khalil Fattal & Fils, le ministère du Tourisme, SMLC, Obegi Consumer Products, Unilever Levant, Nestlé, Mediatech, Vincenti & Fils et la Byblos Bank. Tous médias confondus, Pepsi Cola est la marque qui a dépensé le plus de publicité, suivie de Mediatech, Lipton, le Festival de Beiteddine, la Byblos Bank, Ariel, Persil, Head & Shoulders, Always et le Festival international de Baalbeck. La part de marché du Liban dans l’ensemble du monde arabe est de 13 %, selon ArabAd. Le pays se place en 4e position, derrière le marché panarabe qui occupe 34 % du marché, les Émirats arabes unis, qui occupent 22 % de part de marché, et l’Arabie saoudite 13 %. En fait, les dépenses panarabes visent principalement le marché saoudien, qui est le plus gros marché de consommateurs du monde arabe, mais il s’agit d’une catégorie à part. S.R.