Spectacle - « Can Can de Paris » au Biel, jusqu’au 29 février Jupons multicolores, plumes et paillettes...

Après avoir présenté, il y a quatre ans, la revue du Lido au Casino du Liban, Éleftériadès Productions fait de nouveau appel à Patrice Marques, le producteur du Lido, pour un show alliant le glamour tout en plumes et paillettes des Girls à l’exubérance du french cancan, cette danse « canaille » du XIXe siècle. Le spectacle, baptisé Can Can de Paris, conçu spécialement pour les tournées à l’étranger, atteint parfaitement son objectif : exporter cette « atmosphère parisienne » qui, de la Butte Montmartre aux revues de cabaret, séduit tant les touristes du monde entier. Au Biel donc, c’est un peu le parfum de cette capitale à nulle autre pareille qui se dégage de la vingtaine de tableaux présentés sur scène. Des tableaux inspirés aussi bien des toiles de Toulouse-Lautrec que du Moulin Rouge de Baz Luhrmann. Sur fond de décor rose et noir, les danseuses soulèvent leurs robes, lèvent en l’air une jambe gainée de bas noirs, saluent le public à l’envers, la tête en bas et, trémoussant du derrière dans leur caleçon blanc, hop ! finissent au sol par un ahurissant grand écart. Un épatant numéro d’équilibriste plus tard et revoilà les Girls en tenue plus découverte : exit les jupons multicolores, place aux corsets, jarretières, plumes et strings pailletés... Pour le plus grand plaisir de ces messieurs dans la salle. Alternant les chorégraphies traditionnelles et modernes, le show passe, avec le même entrain, des fameux airs d’Offenbach aux rythmes « techno-cancans » Un spectacle émaillé d’attractions : acrobates-contorsionnistes, crooner-équilibriste-comique, Milord et La vie en rose d’Édith Piaf chantés par Anne Hubert, à la voix d’une troublante similitude avec celle de la Môme, même si la force d’interprétation de « l’orginale » reste incomparable. Mais aussi tango et valse, présentés par Nathalie Kopossova et Andrei Paramonov, ex-vice-champions du monde de danse de salon. Bref, Can Can de Paris, un show qui fait entrer la grande tradition du music-hall dans le troisième millénaire. Deux heures de peps, d’exubérance, de danses hautes en couleur et... en jambes. Z. Z. * Les spectacles se poursuivront les jeudi 26, vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 au Biel.