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Actualités - CHRONOLOGIE

COOPÉRATION - Assem Kanso est toujours hospitalisé à São Paolo Clôture hier de la visite présidentielle au Brésil

Le président de la République, le général Émile Lahoud, et la délégation officielle qui l’accompagne ont clôturé hier leur visite au Brésil et devraient être de retour aujourd’hui à Beyrouth. L’un des membres de la délégation, le ministre Assem Kanso, manquait toutefois à l’appel au départ de Rio. En effet, il est toujours à l’hôpital libano-syrien de São Paolo pour un malaise dont il ne s’est pas encore complètement remis. En l’espace d’une semaine, M. Lahoud s’est entretenu avec son homologue brésilien et divers hauts responsables, mais il a surtout rencontré les membres de la colonie libanaise dans les trois États de Brasilia, São Paolo et Rio de Janeiro. Avant de quitter le Brésil, le vice-Premier ministre, Issam Farès, a dressé un bilan de cette visite, affirmant que celle-ci avait été « la plus réussie de toutes les visites qu’il a effectuées avec le président Lahoud, grâce notamment à la contribution de la diaspora libanaise au Brésil ». « Nous avons tendance à voir dans l’émigration un potentiel économique alors qu’elle est bien plus que cela », a-t-il déclaré aux journalistes qui font partie de la délégation. À l’en croire, les Libanais constituent un véritable lobby dans les pays d’accueil. De fait, M. Farès relève que « ces États se solidarisent et sympathisent avec le Liban, et preuve en a été faite au Brésil ». Il a ainsi constaté, à sa grande surprise, qu’il y avait au moins un élu d’origine libanaise dans chacune des 6 000 municipalités brésiliennes. « Les meilleurs médecins sont aussi d’origine libanaise et soignent une bonne partie des responsables », a ajouté le vice-Premier ministre. Selon lui, le président Lahoud est déterminé à suivre de près l’application de tous les engagements qu’il a pris lors de son séjour au Brésil. Ces promesses concernent notamment l’établissement d’une ligne aérienne assurant des vols réguliers entre le Liban et le Brésil, et la nécessité de faciliter l’octroi de visas à destination du Liban. M. Farès a en outre déploré les critiques faites à Beyrouth au sujet de la délégation libanaise. Il a déclaré : « Auparavant, quand le président de la République se contentait de prendre avec lui le vice-Premier ministre, en sa qualité de représentant du Conseil des ministres, les critiques étaient légion. Aujourd’hui, alors que la délégation comprend sept ministres, on critique toujours sa composition. » Par ailleurs, interrogé sur la durée de vie du gouvernement actuel, M. Farès a notamment répondu : « Je ne vois pas l’utilité d’un changement à l’heure actuelle. » Selon lui, le Conseil des ministres est très actif, « et tous les ministres se réunissent sans aucune arrière-pensée ». En réponse à une question à propos de l’adjudication du réseau cellulaire, le vice-Premier ministre a souhaité que la séance d’interpellation prévue aujourd’hui au Parlement soit ajournée de deux ou trois semaines, le temps que la question soit tranchée. Interrogé enfin sur la proposition du député Nehmétallah Abinasr de faire élire douze députés par les émigrés, M. Farès a répondu qu’aucun pays au monde n’a encore fait ce genre d’expérience.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, et la délégation officielle qui l’accompagne ont clôturé hier leur visite au Brésil et devraient être de retour aujourd’hui à Beyrouth. L’un des membres de la délégation, le ministre Assem Kanso, manquait toutefois à l’appel au départ de Rio. En effet, il est toujours à l’hôpital libano-syrien de São Paolo pour...